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    La maladie, LE MAL A DIT… La relation entre les émotions et les maladies

     

    « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »

    miroir et illusion

    Corps à Coeur est un lieu où les messages du corps sont écoutés et pris en compte. Le corps n’est pas juste un « instrument » ou un « véhicule », je le considère comme un temple ( le temple de l’âme) et aussi comme  » le film de votre vie ».

    Toutes les émotions que vous refoulez à l’intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.

    Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L’ANGOISSE  donnent des palpitations cardiaques, des vertiges, sueurs, tremblements, mains moites.

    • LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.
    • LA COLÈRE retenue ou LA RANCUNE : une crise de foie.
    • LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE  peut provoquer des infections urinaires à répétition.
    • QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.
    • QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSÉ DIRE, QU’ON A RAVALÉ , une angine, des maux de gorge.
    • UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.
    • PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.
    • INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.
    • CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.
    • TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules, sensation d’un fardeau.
    • SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.
    • PEUR DE L’AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L’AVANT, OU BESOIN DE « LEVER LE PIED »: douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

    La colonne vertébrale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos émotions refoulées ( voir l’illustration ci dessous )

    decodage dos

    Bien sûr, il ne faut pas généraliser, l’origine d’une douleur peut être tout simplement  mécanique, un faux mouvement ou un coup de froid….mais si vous ne trouvez pas d’explications contextuelles, alors essayez d’entrer « en contact » avec ce qui se joue au plus profond de vous.

    Pour ma part, j’utilise régulièrement l’ouvrage de Jacques Martel Le grand dictionnaire des malaises et des maladies  pour mettre des mots sur les maux…cet ouvrage est une sorte de guide pour comprendre  » ce qui se joue » que je pourrais avoir tendance à refouler, ou à ne pas vouloir « regarder »…

    En voici quelques extraits :

    Maladies du foie : le foie représente les choix,  la colère, les changements et l’adaptation.
    On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.

    • Difficultés d’ajustement à une situation.
    • Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.
    • Colère refoulée.
    • Personnes sujettes aux maladies du foie : les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

    Maladies de la vésicule biliaire :
    La vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage.
    Se battre. Esprit de conquête.

    • Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.
    • Sentiment d’injustice. Colère, rancune.
    • Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.
    • Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.
    • Se retenir de passer à l’action. Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.

    LA GLANDE THYROÏDE

    • Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.
    • Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.
    • Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.
    • Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.
    • Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.
    • Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge.

    LES HERNIES

    En règle générale  : de la détresse implose à l’intérieur et demande à être libérée.

    • Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.
    • Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu’on voudrait.
    • Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.

    Mais en plus, le lieu où siège l’hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire : 

    Hernie inguinale : (dans l’aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation.
    Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.
    Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien.
    Besoin d’être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l’aide.
    Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti.
    Refouler ses émotions.
    Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie  mais la contrôler.

    LES GENOUX

    Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation.

    • Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.
    • Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, problèmes d’ego, d’orgueil.
    • Devoir s’incliner pour avoir la paix.
    • Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,
    • Entêtement, humiliation.
    • Culpabilité d’avoir raison.
    • Colère d’être trop influençable.

    Les maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis
    Les maladies de peau ont très souvent, à l’origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.
    Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres peuvent penser de nous.

    Eczéma :

    • anxiété, peur de l’avenir,
    • difficultés à s’exprimer.
    • Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété.
    • Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.

    Chez les enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus « en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi.
    Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.

    Acné :  manière indirecte de repousser les autres, par peur d’être découvert, de montrer ce qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas.

    • Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence.
    • Honte des transformations corporelles.
    • Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.

    Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

    • Besoin de se sentir parfait pour être aimé.
    • Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.
    • Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.
    • Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.

    LES BRAS : Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.
    Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l’action de FAIRE et de RECEVOIR, ainsi que l’autorité, le pouvoir.
    Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.

    • Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.
    • Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu’on est le « bras droit » de quelqu’un.
    • Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à  leur montrer de l’affection.
    • Je m’empêche de faire des choses pour moi-même, parce que je me souviens des  jugements négatifs et des interdictions durant mon enfance, ce qui m’avait blessé.
    • Je ne me permets pas de prendre ou je regrette d’avoir pris quelque chose, ou je pense que j’ai obtenu quelque chose que je ne méritais pas.
    • Ou quelque chose me revient de droit , que je n’ai pas pris, je ressens de la colère.
    • Se rapporte au fait d’avoir été jugé par ses parents.
    • Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple…).
    • Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras.

    les douleurs des ÉPAULES

    LES ÉPAULES : c’est ce qui PORTE. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
    Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas…
    On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.

    • Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses.
    • Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.
    • On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidé.
    • Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l’en libérer.
    • Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.
    • Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.
    • On vit de l’insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).

    Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).
    Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).
    L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.
    On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.
    On paralyse ses épaules pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre.
    Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.

    Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. « Le mal a dit » = votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.
    (Sources :  livres de Lise Bourbeau, Jacques Martel, Claudia Rainville et Philippe Dransart)

    Reconnaissez et acceptez ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti.

     

    Une fois les émotions négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de « mal a dit. »

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  • La détoxination

     Régénérer l’organisme

    Une cure de jouvence
    Se sentir léger
    Renforcer son système immunitaire
    Nettoyer le corps
    Retrouver force et vitalité

    La détoxination pourquoi ?
    détoxination
    detox ayurvedaNaturellement notre corps est doté d’un fort potentiel de régénération et d’élimination. Ces capacités associées à d’autres, sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et donc au maintien de la santé. Les conséquences de ces dysfonctionnements peuvent aller de la simple fatigue à la maladie.
    détoxination
    Nous évoluons dans une ère où les sources de pollutions qui perturbent ces processus naturels se multiplient : polluants chimiques et métaux lourds, traces d’hormones issus de contraceptifs, de l’environnement électromagnétique, ainsi que le stress sont des facteurs favorisant l’accumulation de quantités importantes de toxines, de déchets acides qui se retrouvent accumulées dans les cellules adipeuses, les articulations, les muscles et dans certains organes tels que le foie et les reins.
    détoxination
    Une alimentation moderne qui devient toxique : trop industrielle, trop de sucre, de gras, de sel, de protéines, et des carences en vitamines et minéraux…
    détoxination
    Les résidus de pesticides : La France est le 2e ou 3e consommateur mondial, selon les années et sources, après les États-Unis et le Japon et, de loin, le premier utilisateur de pesticides en Europe. Les résidus de pesticides présents dans notre alimentation et boissons (eau et vin) alarment 60 millions de consommateurs. De quoi faire douter des bienfaits des 5 fruits et légume par jour, à moins de les choisir bio. Et bio ne signifie pas sans pesticide, mais moins de pesticides. Ajoutez à cela les additifs et autres conservateurs chimiques (la famille des E…).
    détoxination
    Les cultures O.G.M. : Un excellent dossier complet à ce sujet : Greenpace-OGM
    Les ravages du fast-food et sodas, sur les habitudes alimentaires des populations modernes. Surtout lorsque le coca est vendu moins cher que l’eau (États-Unis, Mexique, Royaume-Uni…). Si le sujet vous interpelle, retrouvez les émissions de Arte comme : l'affaire COCA COLA ,documentaire sur l'entreprise Coca-Cola. Voir aussi : Inde : Les sodas assoiffent les paysants.  Mehangindini, dans le Nord de l’Inde, à 11 kilomètres de la ville sacrée de Varanasi. C’est ici que s’est installée Coca-Cola, l’une des plus grandes usines de soft-drinks du continent indien.
    détoxination
    La qualité de l’air se détériore : émissions industrielles de dioxyde de carbone, de métaux lourds, émission des incinérateurs, goudrons, amiante nous conduisent à des pics de pollutions.
    détoxination
    L’eau, source de vie purificatrice est contaminée par les résidus de pesticides, métaux lourds, pollutions industrielles, les traces d’hormones issus de contraception au point de féminiser les populations de poissons !
    détoxination
    La pollution par rayonnement : nucléaire, irradiation des aliments, micro-ondes, TV, stellites, ordinateurs et téléphones portables, antennes relais, etc…nous baignons dans un électro-smog permanent et stressant pour notre corps. Des personnes deviennent électro-sensibles et ne peuvent plus supporter de vivre au contact de ces ondes. Je vous recommande un site bien fait pour creuser le sujet : www.criirem.org
    détoxination
    Le stress, les pensées négatives et les tensions psychiques générés et accumulés contribuent à instaurer un état d’être qui bloque et déséquilibre le fonctionnement de notre organisme. La respiration devient thoracique, le rythme cardiaque et la tension monte, le sommeil déréglé qui n’est plus régénérateur.
    détoxination
    Toutes ces toxines s’accumulant avec le temps, viennent entraver le bon fonctionnement de nos organes et deviennent le premier facteur de vieillissement prématuré et de surcharge pondérale de l’organisme. Cet encrassement accéléré de l’organisme, appelé aussi toxémie, dont il faut distinguer 2 sources : d’une part les toxines (urée, acide citrique, pyruvique, oxalique, lactique, galactique…) produites par le corps de manière naturelle et surtout lorsque la digestion est déficiente, d’autre part les sources extérieures provenant de nos environnements de plus en plus pollués.
    détoxination
    Réaliser une cure de détoxination de façon ponctuelle et pour une durée limitée contribue au maintien ou au retour à la santé. Le corps, nettoyé en profondeur, retrouve ainsi force et vitalité.
    détoxination
    Avant une cure de détoxination il est nécessaire de prendre en compte son niveau d’énergie vitale, afin de ne pas augmenter un terrain général peut être déjà en état de fatigue.
    détoxination
    Pour un travail de nettoyage du corps nous solliciterons les émonctoires qui sont des organes dont une des fonctions est d’évacuer les déchets de notre organisme dans le but de maintenir son équilibre. Les 5 émonctoires majeurs sont : Le foie, les intestins, les reins, la peau et les poumons. Nous pouvons ajouter l’utérus des femmes qui par l’intermédiaire des menstruations effectue un nettoyage du sang.

    Comment peut-on savoir que notre organisme contient des toxines ?
    détoxination
    La présence de toxines dans notre corps peut se manifester de plusieurs manières : des irritations cutanées (boutons, plaques, taches), une peau flasque sans élasticité ni éclat, obésité, fatigue et/ou manque d’énergie, mauvaise digestion et manque d’appétit, maux de tête, étourdissement, anxiété, nervosité, manque de résistance aux maladies, problèmes du système digestif, de sommeil, douleurs musculaires ou articulaires sont tous des manifestations du ralentissement métabolique de notre organisme.
    détoxination
    Ceci peut être confirmé par des analyses sanguines spécifiques. Plus simplement vous pouvez également avoir un reflet de l’état d’acidité de votre organisme en urinant sur du papier pH, à divers moments de la journée durant une semaine (en évitant la première miction du matin).

    Dois-je me détoxiner ?
    détoxination
    Ces toxines qui viennent encombrer le bon fonctionnement du corps, ce qui crée un terrain propice au développement de maladies, d’allergies et de problèmes du système immunitaire. Selon le Dr. Theodore Baroody, auteur du livre : Alkalize or Die (Alcaliniser ou mourir), les déchets acides s’attaquent aux articulations, aux tissus, aux muscles, aux organes et aux glandes, causant des dysfonctions mineures ou graves.
    détoxination
    Il affirme que pour éviter les maladies et maintenir sa vitalité tout en vieillissant, il faut agir de manière à créer un environnement acido-basique équilibré (PH 7) à l’intérieur de notre corps, ceci est parfois difficile à accomplir dans notre société technologique, stressante et polluée, sauf si nous prenons la décision d’aider notre corps et notre système immunitaire, de toutes les manières efficaces possibles. Le détoxination est sans doute est un de ces piliers qui viennent soutenir la santé.

    Quelques notions du fonctionnement du système digestif
    détoxination
    Voici un rappel en vidéo :

    Quelques précisions sur le rôle de nos organes
    Le gros intestin est un acteur majeur dans la digestion et la vitalité du système immunitaire. Il est peuplé de millions de colonies de bactéries servant le corps, l’assimilation et dégradation des aliments, à condition qu’elles évoluent de manière régulée. Si une population prend le pas sur l’autre le déséquilibre est rompu. C’est ce qui arrive lorsque l’alimentation est trop sucrée en développant la population candida albicans, et les nombreuses conséquences qui sont liées : pulsions, envies de sucré, troubles du comportement, des habitudes…. En effet, il apparaît que le colon est relié directement aux neurones et qu’il y a interaction entre eux.
    détoxination
    Enfin, avec le temps et le passage des aliments, des résidus alimentaires s’accumulent le long des parois fines du gros intestin, réduisant ses capacités d’assimilation et d’évacuation des déchets. Le corps se sature peu à peu de toxines, et celui-ci cherche à les évacuer par d’autres émonctoires dont ce n’est pas le rôle premier stockage dans le foie et les tissus adipeux, une surcharge de travail est demandé aux reins, puis les bronches peuvent devenir encombrées, les poumons sont efficaces pour éliminer le gaz carbonique, parfois l’azote, mais pas les acides et autres toxiques. Puis la peau, qui manifestera des rougeurs au toucher, des éruptions cutanées, des suppurations.
    détoxination
    Le sang et tout ce qu’il transporte de toxines et toxiques, est filtré et nettoyé par le néphron du rein et par le foie. Ce dernier stockera les toxiques qui ne sont pas digérables et éliminables par l’organisme, dans les graisses et dans les calculs biliaires.
    détoxination
    Ainsi un adulte moyen peut contenir jusqu’à 5 kg de toxines !!!  Dont 2-3 kg de matières fécales dans le gros intestin, jusqu’à 800 g dans le foie , 500 g de calculs biliaires, quelques centaines de grammes dans les reins et articulations (processus impliqué dans l’arthrose, arthrite, la goutte)
    détoxination

    détoxination
    Aux origines de la détoxination
    détoxination
    De tout temps les peuples avaient une conscience de cet acte de régénération, mettre l’organisme au repos, à la diète, pratiquer le jeûne, comme faire carême, ou le ramadan qui est une purification du corps, de la parole et de l’esprit. Ainsi l’origine des œufs de Pâques est rattachée à la tradition chrétienne de jeûner, de ne pas manger de produits issus d’animaux durant les 40 jours précédents le Lundi de Pâques. Les œufs étaient alors conservés dans de la paille puis décorés pour célébrer cette fête qui s’ensuit.
    détoxination
    Dans l’Ayurvéda, la tradition de l’Inde, il est pratiqué depuis longtemps et encore de nos jours, un rituel de détoxination appelé Panchakarma  Qui signifie les 5 actes de purification. Il comprend les méthodes suivantes :
    • Vamana : le vomissement thérapeutique,
    • Virechana : la purgation,
    • Basti : le lavement du colon,
    • Nasya : l'élimination des toxines par le nez,
    • Raktamoksha : la saignée.
    détoxination
    C’est une cure de deux à trois semaines, comprise dans un cadre mêlant une alimentation adaptée à la typologie de la personne (Vata, Pitta, Kapha), un rythme de vie reposant, avec des pratiques de yoga, méditation et temps libre. Ces pratiques thérapeutiques sont indiquées par un médecin et du personnel médical qualifié.
    détoxination
    Il s’agit de faire ingérer du ghee, beurre clarifié pour qu’il imprègne les tissus du corps afin de les nourrir et d’éliminer les toxines stockées à ces endroits par l’intermédiaire d’irrigation du colon, de massages détoxinant, de pratiques de sauna pour favoriser l’élimination par la transpiration.
    détoxination
    Nous retrouvons des pratiques ancestrales de la saignée pour nettoyer le sang, qui n’est plus d’actualité mais qui avait ses multiples bienfaits. Donc donner son sang aujourd’hui peut être bénéfique pour tous.
    détoxination
    detox ayurveda

    Nous retrouvons également toute une série de pratiques de Kriyā yoga qui implique des actes d'auto-purification, d'auto-analyse et de développement de la prise de conscience de soi. Comme l’utilisation d’un gratte-langue pour éliminer le dépôt matinal venant de l’œsophage sur celle-ci.
    détoxination
    La pratique de Shank Prakshalana, ou grand nettoyage de tout le tube digestif. Où il s’agit d’absorber une quantité d’eau tiède salée, suivit d’une série de postures de yoga pour lui permettre de passer le pylore et d’aller dans les intestins, de baratter le ventre, ,puis d’aller à la selle. En théorie jusqu’à ce que l’eau en sorte aussi claire qu’elle est entrée…

     

    La détoxination

     

    On peut également nettoyer son corps avec l'aloe vera dont les bienfaits pour notre santé ne sont plus à prouver.
    détoxination

     

     

     

     


    Plus proche de nous, nos grands-parents paysans ou montagnards, après avoir essuyé les rudesses de l’hiver, avec une alimentation qui comporte moins de produits frais, plus de conserves et charcuteries et moins d’activité physique, faisaient une cure au printemps, parfois à base d’un vin ou alcool de plantes toniques et amers (tanaisie, armoise, absinthe…), et les salades sauvages (pissenlit, ail des ours…) qui aidaient à drainer le corps des accumulations de la saison.

    A quel moment ?
    détoxination
    La cure de détoxination peut être réalisée à n’importe quel moment de l’année tant à titre préventif que curatif. Néanmoins, les changements de saison sont des périodes propices pour une détoxination globale de l’organisme.  Si l’on souhaite drainer un seul émonctoire, on définira la période propice en fonction de la chronobiologie, la saison et créneau horaire de pleine activité spécifique à chaque organe spécifique. A titre d’exemple, la détoxination du foie est optimale au printemps car il est l’organe fort de cette saison. De plus à la sortie de l’hiver les excès, notamment alimentaires, couplés au manque d’activité sportive ou extérieure, et de transpiration, l’ont surchargé.

    Nettoyer en douceur le corps, restaurer sa vitalité, c’est s’accorder une pause pour éliminer tout ce qui nous encombre sur les plans physique, énergétique, psychique et aussi émotionnel, afin de rétablir l’équilibre et l’harmonie dans nos vies. Après la cure de détox vous pouvez expérimenter des sensations de légèreté, d’apaisement, de renouveau et de joie.

    De quelle manière ?
    détoxination
    Dans ce domaine il existe diverses approches, selon le but recherché, l’organe ou le toxique visé, selon la saison et la constitution de la personne, de ses habitudes alimentaires et de son niveau de toxémie.

    Cela peut se faire par les axes suivants, séparément ou en combinaison entre eux :

    écoute imaginaire
    La nourriture : en mettant son organisme au repos, en mangeant moins. Une monodiète ciblée, un jeûne, une alimentation hypotoxique. Aujourd’hui tout le monde à entendu parler des bienfaits de l’artichaut, et du radis noir, du pamplemousse et du citron pour le foie.
    Les plantes : La famille des toniques amères, l’orthosyphon, fumeterre, bardane, absinthe, la coriandre, l’aloe vera… que vous retrouverez sous leurs différentes formes : en tisane, ampoules, teintures mère, jus. Les salades de plantes sauvages comme le pissenlit pour les reins, l’ail des ours pour le foie.
    Les huiles essentielles : Nous retrouverons, les citrus, pamplemousse et citron, le romarin verbenone pour le foie, la sauge. Se faire guider par une personne compétente pour une cure.
    Les vertus de l’argile verte : Vous pouvez associer les bienfaits d’une cure d’argile verte : drainage des toxines, bactéries, virus, radioactivité, reminéralisation, stabilisation de l’équilibre acido-basique. Pour cela prendre une cuillère à café dans un verre d’eau tous les matins durant 1 à 3 semaines.
    Bouger son corps : une pratique sportive modérée permettant d’oxygéner les cellules, de transpirer et de faire circuler le sang et la lymphe. La pratique du sauna ou hamam, avec un gommage.
    Prendre soin de son corps avec les massages drainants : il en existe de spécifiques pour détoxiner : massage ayurvédique détox, drainage lymphatique.
    Prendre soin de son esprit : se reposer et prendre un temps pour se centrer chaque jour fait partie de l’hygiène de vie ! La pratique d’une gym douce comme le yoga, le tai-chi, chi gong, ou la sophrologie sont recommandé à cet effet.
    Prendre les rênes pour instaurer une base avec de bonnes habitudes d’alimentation. Là aussi il est peut-être judicieux d’être guidé par un naturopathe ou en consultation ayurvédique lors d’un bilan.
    Pour l’entretien de la santé, l’Ayurveda recommande la pratique Dynacharia ou les rituels d’hygiène quotidienne :
    Au lever, pratiquer quelques étirements pour les muscles et articulations, réveiller le corps et les énergies par des respirations à la fenêtre pour s’oxygéner.
    Utiliser le gratte langue pour éliminer le dépôt de toxines sur celle-ci, avant de boire un verre d’eau tiède citronnée selon les goûts, pour réveiller les organes en douceur avant les aliments, le café ou la cigarette !!!
    Se masser le corps à l’huile puis prendre une douche.
    Se brosser les dents, laver le nez et les sinus, huiler l’intérieur du nez.
    Prendre un temps pour soi, de méditation.
    Puis petit-déjeuner, et vous êtes partis pour embrasser votre journée avec entrain !

    Voici un exemple d’alimentation hypotoxique :
    détoxination
    Pour commencer, nous vous recommandons une conscience alimentaire pour réduire/éliminer les toxines accumulées et contribuer à rétablir l'équilibre. Mangez en priorité des produits frais, bio, locaux donc de saison.
    détoxination
    detox ayurvedaAbstention de tous les produits d'origine animale (y compris les produits laitiers et œufs), café, thé, alcool, vinaigre, sucre et pain blanc pendant la cure.
    détoxination
    Fruits : Mangez les fruits ä croquer ou en jus, seuls, non mélangés à d'autres aliments. Les citrons, citrons verts, pamplemousses, grenades, ananas, kiwis, pommes acides, pruneaux, sont particulièrement indiqués. Limitez les fruits doux tels que les bananes.
    détoxination
    Légumes & légumineuses : La plupart des légumes convient pendant cette phase, les légumes de préférence cuits à la vapeur. Courgettes, courge, céleri, épinards, petits pois, fenouil, brocoli, lentilles, haricots verts et soja germés sont particulièrement bons. Limitez les choux et les fèves pour éviter les ballonnements.
    détoxination
    Céréales et féculents : La majorité des céréales complètes sont indiquées. Les riz basmati et complet sont bons, ainsi que les pâtes complètes. Limitez les pommes de terre.
    détoxination
    Matières grasses : En quantité minimale, utilisez de préférence du ghee (beurre clarifié, alternativement de l'huile de sésame.
    détoxination
    Boissons : Eau, thé vert, jus de légumes et de fruits frais, "boisson détox", ¼ cc dans une tasse avec de l'eau bouillante, infusez 1-2 minutes', 4-5 tasses par jour.

    Cela peut se faire par les axes suivants, séparément ou en combinaison entre eux :

    écoute imaginaire
    Buvez beaucoup entre les repas, et peu pendant les repas.
    Essayez de prendre 3 repas par jour et de ne pas manger entre les repas pour éviter de "relancer" la digestion.
    A jeun, prenez 2 cuillères à soupe de jus pur d'aloe vera dans un verre d'eau tiède/chaude.
    Reprenez 2 c à s avant le coucher.
    Trempez 4-5 amandes dans l'eau pendant la nuit. Le matin, pelez les amandes et mangez-les avec votre petit-déjeuner.

    Pendant cette courte durée, il est possible que vous ressentiez des effets secondaires tels que maux de tête, fatigue ; c'est un bon signe, votre corps élimine des toxines.

    Une autre approche : la détoxination ionique
    détoxination
    La détoxination ionique un processus qui vient stimuler les cellules pour détoxiner, et qui permet de récupérer les déchets dans un bain de pied d'eau légèrement saline.
    détoxination
    Durant la séance la personne est installée avec les pieds dans l’eau salée, un bracelet la reliant à la machine, et une ceinture chauffante émettant des infrarouges lointains. Cette dernière permet d’améliorer l’afflux sanguin et la régénération et oxygénation des tissus, tout en dilatant les canaux d’évacuation.
    détoxination
    Comment ça fonctionne ?
    detox ayurvedaLe fonctionnement de la détoxination ionique est basé sur l’utilisation d’un générateur d’ions déposé dans une eau saline où l’on y immerge soit les pieds, soit les mains. Cet appareil à travers la polarité du courant demande aux cellules de s’alimenter ou d’éliminer les toxines (dans un rapport favorisant l’élimination). De plus, au niveau de la bassine, il se passe une électrolyse de l’eau, qui est composée de deux atomes hydrogène (H) et un atome d'oxygène (O). Lorsque la molécule perd un atome d'hydrogène, des bulles d’hydrogène remontent à la surface, et la molécule OH- restante prend une charge négative, et devient un aimant pour les acides et toxines.
    détoxination
    Après 30 à 45 mn de séance, l'eau change de couleur et d'aspect en fonction de l’oxydation des particules éliminés par le corps (ex : jaune - vert - orange - brun - noir - vert foncé - écume blanche - particules noires ou rouges etc.).
    détoxination
    La couleur est aussi due à la qualité de l’eau car elle contient des micro-organismes, des métaux mais également de nombreuses pollutions de toutes formes. La seule couleur de l’eau après une séance de détoxination ionique ne peut en aucun cas faire partie d’un diagnostic et être assimilée à une analyse scientifique. Seule l’analyse de l’eau réalisée avant une séance, puis après la première séance et après les 5e ou 6e séances apporte des résultats scientifiques.
    détoxination
    Il a été démontré qu’après ces séances, le taux de nitrates, ammoniac, phosphate, et résidus de pollutions, métaux lourds, et produits de synthèse divers sont en très nette augmentation dans l’eau, donc éliminés de l’organisme par le principe d’électrolyse.
    détoxination
    Une recommandation cependant, car sur le marché tous les modèles ne se valent pas, de la Rolls Royce à la 2CV tout existe. Et certains sont largement décriés. Aussi vous pouvez prendre l’avis de professionnels si vous avez des questions.
    détoxination
    Voici une de vidéo en anglais avec l'interview d'un médecin américain comparant 2 séances de détoxination ionique, une avec les pieds du patient, l’autre sans les pieds comme témoin.
    U

    Bienfaits d’une telle cure :

    écoute imaginaire
    Aide à soulager les douleurs, à retrouver plus de souplesse articulaire, à un sommeil réparateur.
    Amélioration des échanges cellulaires avec diminution de la rétention d'eau qui favorise la perte de poids.
    Elimination de métaux lourds et des déchets issus de la pollution environnementale que l’on retrouve dans l’analyse des boues résultant du bain.
    Participe à l’équilibrage acido-basique du terrain.
    Réduction des inflammations
    Aide à améliorer des problèmes de peau.
    Augmentation de la vitalité générale de notre corps.
    Désactivation des virus, bactéries, levures et champignons.
    Soulagement des maux de tête.
    Aide à soulager les douleurs et les tensions.
    Améliore la flexibilité du corps et de ses tissus.
    Regain rapide d'énergie avec sensation de légèreté et plus de résistance à tous les types d'efforts (physiques et intellectuels).
    Meilleure qualité de sommeil.

    Durée d’utilisation
    Ces séances de 30 minutes peuvent être répétées en toute sécurité tous les deux ou trois jours pendant 10 à 14 séances en cure d’attaque selon les personnes puis 1 fois par mois en entretien et une nouvelle cure aux changements de saisons ou lorsque vous en sentez le besoin.
    détoxination
    Cette approche thérapeutique ne constitue en aucun cas un diagnostic médical. Ne jamais arrêter un traitement médical. Consulter son médecin ou praticien traitant pour tout problème de maladie.

    Pour conclure
    détoxination
    Nous avons vu que notre environnement est source de plus de pollution et de stress pour le corps humain qu’il ne l’a jamais été auparavant. Qu’avec notre mode de vie moderne, le stress, les tensions et toxines s’accumulent dans le corps. Ce qui impact le fonctionnement de notre organisme, notre respiration, digestion, sommeil, physiologie, notre résistance au stress, notre immunité, et notre capital santé. La détoxination est un pilier pour entretenir notre santé et retrouver toute notre vitalité en éliminant ces accumulations, et dynamisant notre organisme.
    détoxination
    Pour cela vous pouvez choisir d’expérimenter et mettre en pratique les quelques conseils de cet article. Et si vous souhaitez aller plus loin dans votre démarche, et de vous réapproprier votre alimentation, hygiène corporelle et de vie, vous faire accompagner par un professionnel.

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  • Contrôler Le Candida Naturellement : Compléments Alimentaires, Prébiotiques, Probiotiques Et Antifongiques Naturels

     http://ALOE-FORME-BEAUTE.flp.com

    Si après avoir fait le test de dépistage du candida-albicans de l’articlele candida et ses conséquences sur votre santé  il ressort que vous avez de grandes chances de souffrir d’une candidose avancée, alors il est de votre devoir d’essayer le programme anti-candida pour savoir si c’est le cas ou non.

    C’est le meilleur moyen de savoir. Le Dr. Crook, dans « The Yeast Connection », appelle ça un essai thérapeutique. De fait, il n’existe pas de test en laboratoire suffisamment fiable pour prouver que le candida est la source de vos problèmes de santé. Si votre santé s’améliore après le programme, alors vous saurez que ce que vous supposiez était vrai, et que le programme anti-candida est la clé de votre guérison. Au pire, vous aurez changé de régime alimentaire, pris quelques vitamines et nutriments, et renforcé votre système immunitaire. Le jeu en vaut clairement la chandelle.

    Pour en finir avec les infections locales du candida (muguet dans la bouche et le vagin, notamment), faut-il remettre le candida des intestins sous contrôle ? Même si les experts ne s’accord pas sur ce point, il existe de nombreuses preuves montrant qu’il faut s’attaquer au réservoir de candida des intestins pour venir à bout du muguet. Si le muguet est seulement traité localement, il est très probable qu’il disparaisse, mais il est aussi très problème qu’il réapparaisse rapidement.

    Contrôler le candida naturellement

    Vous pouvez aider votre organisme à inhiber le candida en 6 étapes :

    1. Eviter tout ce qui favorise la croissance du candida, y compris, sauf absolue nécessité, les médicaments à base de stéroïdes et les antibiotiques.
    2. Prendre régulièrement des antifongiques naturels, dont notamment de l’acide caprylique, de l’ail, de la berberine, de l’ail et de l’huile d’origan, ainsi que des nutriments comme la biotine, qui empêche le candida de se transformer de levure en mycélium.
    3. Suivre le régime anti-candida, en évitant absolument les glucides raffinés et les sucres en général.
    4. Améliorer l’état des intestins, notamment parce que le candida peut les rendre très poreux, en les recolonisant, entre autres, par des bactéries amies (probiotiques).
    5. Aider les processus de détoxification de l’organisme, notamment ceux conduits par le foie.
    6. Renforcer le système alimentaire, en changeant de régime alimentaire et de style de vie.

    Pour le détail c’est par ici :

    1. Eviter tout ce qui favorise la surcroissance du candida.

    Sauf absolue nécessité, vous devez éviter de prendre la pilule contraceptive, des hormones de substitution et tout autre médicament à base de stéroïdes, comme la cortisone. De la même façon, les antibiotiques sont à éviter pendant toute la durée du programme anti-candida.

    2. Prendre régulièrement des antifongiques naturels.

    Certaines souches de bactéries sont resistantes à certains types d’antibiotiques. C’est pareil pour le candida : certaines souches sont plus sensibles à un antifongique naturel en particulier que les autres. Les antifongiques naturels les plus efficaces contre le candida-albicans sont l’acide caprylique, l'ail, le Kolorex, l’huile d’origan et le pau d’arco.
    Nota Bene : ces antifongiques naturels ne doivent surtout pas être pris par des femmes enceintes. Consultez votre médecin

    L’ACIDE CAPRYLIQUE

    Palmiers d'où est extrait l'acide capryliquePalmiers d'où est extrait l'acide caprylique

    C’est un extrait du cocotier qui détruit le candida-albicans. Il doit être pris sous forme de capsule gastro-résistante pour être absorbé par le bas des intestins. S’il est pris sous forme liquide, il sera absorbé par le haut des intestins et sera donc moins efficace (il ne touchera pas le candida installé plus profondément). L’acide caprylique a la même forme que les acides gras produits par la flore intestinale saine, et qui sont un facteur majeur de contrôle du candida par l’organisme.

    L’acide caprylique est recommandé à la place d’antifongiques médicamenteux comme la nystatine, qui est elle produite à partir de levures. Des recherches menées à l’Université de Médecine de Washington montrent d’ailleurs que lorsque le traitement de nystatine est stoppé, il y a encore plus de colonies de candida en développement qu’auparavant. L’acide caprylique n’entraîne pas ce genre d’effet rebond lorsqu’on arrête le traitement une fois que le candida est sous contrôle (on ne se débarasse jamais du candida, on aide seulement le système immunitaire à l’inhiber).

    La dose recommandée varie, mais les meilleurs résultats ont été obtenus avec la prise de 3 capsules gastro-résistantes par jour, pendant les repas, contenant chacune 1000 à 2000 mg d’acide caprylique.

    ACIDE UNDECYLENIQUE ou CALCIUM UNDECYLENATE

    Ricin dont la grain sert à produire le calcium un decylenate

    C’est un antifongique naturel sain et efficace extrait de la graine de ricin. Son action est similaire à celle de l’acide caprylique, en plus puissant. Il est souvent inclus dans les formules qui combinent plusieurs antifongiques naturels (qu’on trouve sous forme de capsules, la plupart du temps). Comme pour l’acide caprylique, pour s’assurer que l’acide undecylenique arrive jusqu’au bas des intestins, il faut le prendre sous forme de capsule gastro-résistante.

    L’AIL lien ici

    C’est l’antifongique naturel le plus facile à trouver, le moins cher, et un des antifongiques les plus efficaces. Il a été le sujet d’une recherche mondiale en 1990, menée par Tadi P : « Anticandidal and anticarcinogenic potentials for garlic ». Des scientifiques russes ont montré que sa réputation de puissant antibactérien était fondée. Lorsqu’ils mettaient du jus d’ail frais dans des colonies de bactéries, ces dernières cessaient de fonctionner en quelques minutes.

    L'ail, un des antifongiques les plus puissants

    Il est aussi très efficace contre les levures et mycélium. Votre régime anti-candida devra donc comporter la prise quotidienne d’ail frais (la meilleure solution) ou sous forme de capsules gastro-résistantes. Le mieux c’est donc d’ajouter une gousse d’ail crue découpée en petits cubes à vos plats, une fois qu’ils sont cuits. Si vous choisissez les capsules, le mieux est de prendre 400 à 600 mg d’ail par capsule, trois fois par jour (attention aux odeurs !). Chaque capsule devrait contenir 4000 mcg d’allicine.

    LA BERBERINE

    L'Epine-vinette, d'où est extraite la berberine

    Cet antifongique naturel est dérivé de l’Hydrastis canadensis, de l’Epine-vinette (Berberis vulgaris) et de l’origan (Berberis aquifolium). Elle a un large spectre d’activité contre les bactéries, protozoaires et autres levures / mycéliums. L’action de la berberine contre le candida est plus puissante que la plupart des antifongiques naturels.

    Les études « Antimicotic activity of Berberine Sulfate », 1982 et « Berberine sulfate : antimicrobial activity, bioassay and mode of action », 1969, ont montré que la berberine désactivait non seulement le candida-albicans, mais aussi 10 autres espèces de levures. La berberine empêche la surcroissance du candida après notamment la prise d’antibiotiques, et favorise le repeuplement des intestins par des bactéries amies. C’est un agent anti-diarrhéique puissant, elle renforce le système immunitaire et est en même temps capable de détruire les bactéries, virus, et autres levures.

    L’ECHINEA AUGUSTIFOLIA (échinacée) lien ici

    Echinacée

    Cette plante originaire d’Amérique offre des bénéfices similaires à ceux de la berberine. C’est un puissant antifongique, et elle renforce le système immunitaire. On trouve sur le marché certains produits qui combinent l’Echinacea, l’Hydrastis et la Berberine, combinées à des nutriments utiles à la bonne santé du système immunitaire, comme le zinc et la vitamine C.

    Les doses recommandées sont les suivantes :

      • 1 à 2g d’écorce ou de racines séchées de Berberis vulgarisou d’Hydrastis canadensis, trois fois par jour

    OU

      • 1 cuillère à soupe (4 à 6 mL) de teinture de ces plantes (dilution 1:5), trois fois par jour

    OU

    • 1/2 cuillère à soupe d’extrait liquide de ces plantes, trois fois par jour

    Si vous prenez ces plantes sous formes de capsule, il est recommandé d’en prendre 700 à 1500 mg par jour, en plusieurs fois.

    L’HOROPEITO (ou Mikoplex)

    La pseudowintera colorata sert à produire le Mikoplex

    Ce sont toutes les deux des marques qui désignent l’extrait d’une plante néo-zélandaise, la Pseudowintera colorata, autrefois connue sous le nom de Kolorex. Cet arbuste contient un antifongique naturel très puissant, le polygodial, particulièrement efficace contre le candida-albicans.

    Une étude menées à l’Université de Canterbury en Nouvelle-Zélande ont montré que le polygodial avait un effet comparable, voire plus puissant, à celui de l’amphotéricine B, un puissant antifongique médicamenteux. Durant cette étude, 22 patients âgés de 5 à 45 ans ont été suivis. Ils souffraient tous de candidoses intestinales chroniques. Tous avaient été préalablement traités par des antifongiques chimiques, avec des bénéfices à court-terme seulement.

    Les malades du groupe test prirent une capsule d’Horopeito / Mikoplex deux fois par jour, pendant 15 jours. L’autre groupe était traité par Diflucan (Fluconazole, 50 mg par jour pendant 7 jours). Le diflucan a été efficace plus rapidement : dès 7 jours, les patients prenant cet antifongique chimique virent une amélioration majeure dans leur condition, alors que les patients sous Horopeito / mikoplex durent attendre 15 jours.

    Cependant, un mois après la fin du traitement, 80% des patients traités avec du Diflucan souffrirent de rechutes, contre 32% pour ceux traités par Horopeito/Mikoplex.

    Une autre étude, menée à l’Université de Californie, a montré que l’Horopeito/Mikoplex est 32 fois plus efficace contre le candida-albicans lorsqu’il est combiné au principal extrait actif du Pimpinella anisum (anis épicé d’Amérique du Sud).

    Anis épicé d'Amérique du Sud, qui renforce l'action de l'horopeito

    Ces extraits de plantes ne représentent pas de danger pour l’organisme, contrairement à certains antifongiques médicamenteux. Des nausées et des maux de tête peuvent survenir les premiers jours du traitement, parce que le candida libère des toxines quand il est détruit.

    La dose recommandée est de 350 mg de polygodial ou de 450 mg de graine d’anis (une capsule par jour, que ce soit pour l’un ou pour l’autre).

    L’ORIGAN


    Origan fleuriL'huile essentielle d'origan est un des antifongiques les plus utilisés

    L’huile essentielle d’origan contient de puissants antifongiques. Elle doit-être prise, si possible, dans une capsule gastro-résistante. Elle ne cause des effets secondaires que dans très peu de cas. Certaines personnes peuvent y faire des réactions allergiques. Il est important d’arrêter le traitement immédiatement si c’est le cas. Parlez-en à votre médecin.

    La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 mL, deux fois par jour, entre les repas. L’huile essentielle d’origan est une bonne alternative à l’acide caprylique ou à l’acide undécylénique (voir l’étude « The inhibition of candida-albicans by oregano », 1995, Stiles.J.)

    LE PAU D’ARCO

    Extrait de l’écorce interne d’un arbre d’Amérique du Sud, le pau d’arco sert depuis longtemps à soigner un grand nombre de maladies.

    Le pau d'arco est aussi connu sous le nom de taheeboDans le « Textbook of Natural Medicine », 2001, on peut lire que le pau d’arco, qui contient du lapachol, a une forte action antifongique et est particulièrement efficace contre le candida-albicans. Il est généralement pris sous forme de thé, plusieurs fois par jour.

     

    L’ALOE VERA  lien ici

    Le jus de cette plante du désert est un puissant agent antifongique. Ses propriétés de guérison sont connues depuis les phénicines, mais les chercheurs ne se sont intéressés que récemment à son utilité dans le cas d’infections digestives. Le professeur Jeffrey Bland a démontré l’utilité du jus d’aloe vera dans la lutte contre le candida-albicans. Il écrit :

    Le jus d'aloe vera est un puissant antifongique

    Sur 10 patients souffrant de candidoses généralisées, 4 avaient des signes d’activité forte du candida dans les selles. Après la prise de jus d’aloe vera, les signes d’activité du candida dans les selles avaient diminué fortement.

    En plus d’avoir une action antifongique, l’aloe vera améliore l’équilibre acido-basique de l’estomac et favorise la bonne santé de la flore intestinale. Il peut aussi être utilisé localement : il a le même effet sur les infections bactériennes ou les mycoses de la peau.

    Toute personne souffrant de sucroissance du candida-albicans devrait prendre quotidiennement une à deux cuillères à soupe de jus d’aloe vera.

    Note : une fois ouvert, il faut le mettre au réfrigérateur, comme les jus de fruits. Il est conseillé de finir la bouteille en un mois.

    L’HUILE D’ARBRE A THÉ

    L'huile d'arbre à thé est très utile pour traiter les mycoses localement

    L’huile d’arbre à thé est extraite d’une plante australienne. Elle a de puissantes propriétés antifongiques et peut être utilisée pour faire des bains de bouche en cas de muguet oral, en en diluant une goutte dans un verre d’eau.

    Pour soigner une vaginite, utilisez une solution à 1% d’huile d’arbre à thé. Trempez-y un tampon que vous garderez 24 heures maximum. Répétez l’opération jusqu’à disparition des symptômes.

    LA CAMOMILLE

    L’huile extraite de la camomille (Matricaria chamomilla) contient des agents antifongiques. La camomille peut-être prise sous forme de thé, ou appliquée localement. Comme le pau d’arco, elle a des propriétés apaisantes.

    LES TANNATES EXTRAITS DES PLANTES

    Les extraits de plantes appelés tannates (comme la tannine dans le thé) sont de puissants agents antifongiques. Pris oralement, ils détruisent les levures et leurs spores de façon sélective, sans perturber la flore normale du système digestif. Leur force est d’être seulement absorbés par le système digestif, et pas trop haut, contrairement à ce qui se passe avec les acides gras (cf. calcium undécylénate).

    Les tannates sont aussi intéressant pour éliminer les métaux lourds, comme le mercure dû aux plombages et à la consommation de poisson, par exemple. De fait, la présence de mercure dans l’organisme affaiblit le système immunitaire. Il est donc utile (indispensable ?) de détoxifier l’organisme pour guérir du candida-albicans.

    Il est recommandé de prendre une capsule de 600 mg à chaque repas, pendant 2 à 8 semaines (le plus long, le meilleur), pour soigner une candidose chronique.

    HUILE DE PEPINS DE PAMPLEMOUSSE

    Cette huile est très à la mode sur le net. On trouve dans la plupart des forums des internautes qui vantent ses effets pour guérir du candida. Cependant, peu de preuves de son efficacité ont été apportées par les scientifiques.

    Pamplemousse

    Aussi je vous suggère de privilégier les produits décrits précédemment. Leur utilité pour le programme anti-candida ont confirmé par des preuves scientifiques et l’expérience du Dr. Leon Chaitow, qui a guéri des centaines de personnes souffrant de candidoses chroniques.

    LA BIOTINE

    La biotine, aussi appelée vitamine H, est produite par les bonnes bactéries de la flore intestinale. C’est un nutriment essentiel pour combattre l’activité du candida-albicans. Des recherches au Japon aux montré que la biotine inhibe la transformation du candida d’une levure (presque) inoffensive, en un mycélium agressif, qui provoque la formatin de porosités dans les intestins.

    La biotine est un nutriment essentiel

    Les carences en biotine entraînent un grand nombre de symptômes :

    • teint verdâtre
    • peau sèche qui pèle
    • manque d’appétit
    • nausées
    • lassitude
    • douleurs musculaires

    Le blanc d’oeuf contient une substance appelée avidine, qui est capable de se combiner avec la biotine, la rendant ainsi inopérante. L’oeuf cru ne doit donc pas être inclus dans le régime anti-candida (l’avidine est détruite par la cuisson, même légère).

    Il vous est conseillé de prendre de 350 à 500 mcg de biotine, trois fois par jour et entre les repas, avec des lactobacillus acidophilus.

    L’HUILE D’OLIVE (acide oléique) lien ici

    L’huile d’olive a une action similaire à celle de la biotine. La dose recommandée est de 6 cuiller à soupe par jour, divisées en trois prises. Vous pouvez les prendre avant, pendant ou après les repas. Assurez-vous que l’huile est vierge, pressée à froid, et, si possible, biologique.

    Attention : si vous faites chauffer l’huile d’olive, l’acide oléique est détruit.

    3. Le régime anti-candida

    Certains patients de Leon Chaitow n’ont pas suivi le programme anti-candida à la lettre, que ce soit pour des raisons économiques ou parce qu’ils ne disposaient pas de certains produits. C’est ainsi que le Dr. Leon Chaitow s’est rendu compte que le suivi du régime anti-candida seul permet de réduire les symptômes de la candidose significativement. Priver le candida-albicans de sa source de nourriture principale, le sucre, est de loin la partie la plus importante du programme anti-candida (et, pour la plupart des gens, la plus difficile).

    4. Soigner les intestins, réduire leur perméabilité, et les repeupler avec des bactéries amies

    Pour que les bonnes bactéries puissent reprendre le terrain pris par le candida-albicans et les autres bactéries et levures nocives, respecter les consignes suivantes :

    • mettre en place un environnement favorable, qui contient la nourriture dont les probiotiques ont besoin (les fameux prébiotiques)
    • aider le système immunitaire à inhiber le candida : voir l’article sur le candida et ce qu'il cause à votre organisme pour plus de détails
    • soigner les muqueuses irritées (et souvent inflammées) et mettre fin à leur perméabilité. Cela permettra aux bactéries amies de s’y attacher correctement.
    • amener un grand nombre de probiotiques dans les intestins

    Les chercheurs suggèrent d’ingérer une combinaison de prébiotiques et de probiotiques (cf. « Prebiotics : New Developments in Functional Foods », Oxford, 2000). C’est bien sûr l’approche dont nous allons discuter.

    Les prébiotiques

    La façon dont la flore du grand intestin est nourrie a une influence considérable sur son fonctionnement. Il est de notre intérêt de maintenir les bactéries amies en bonne santé. De fait, elles ont un rôle essentiel pour notre organisme :

    • production de certaines vitamines (dont la fameuse biotine)
    • détoxification des intestins
    • inhibition des bactéries indésirables et des levures
    • etc.

    Si votre régime alimentaire est riche en graisses animales et en glucides raffinés, le fonctionnement de ces bactéries est perturbé. A l’inverse, certains aliments, les prébiotiques, peuvent améliorer leur fonctionnement. Un prébiotique est défini comme un aliment « non-digestible, qui a des effets bénéfiques pour l’hôte en stimulant sélectivement la croissance et/ou l’activité d’un nombre limité de bactéries dans le colon et, par conséquent, améliore la santé de l’hôte. »

    Les prébiotiques sont donc une bénédiction : ils aident spécifiquement les bactéries amies, sans nourrir les organismes (potentiellement) responsables de vos problèmes de santé. En outre, même si ce sont des glucides, ils ne font absolument pas grossir étant donné qu’ils ne sont pas digérés.

    Les plus connus sont :

    • les fructo-oligosaccharides (FOS)
    • les gluco-oligosaccharides (GOS)
    • le lactosucrose

    En les prenant, même sur une courte durée, vous améliorerez rapidement l’équilibre de votre flore intestinale. Plusieurs fruits et légumes contiennent prébiotiques comme le FOS, y compris :

    • l’ail
    • l’oignon
    • la banane
    • les asperges
    • l’artichaut de Jérusalem
    • le poireau

    Pour être sûrs de prendre assez de FOS, vous devez favoriser ces aliments dans votre régime alimentaire et en manger de grandes quantités. Il est même conseillé de prendre des compléments de prébiotiques (de la poudre de FOS, par exemple).

    Une bactérie non-résidente des intestins favorise aussi le fonctionnement des L.acidophilus et Bifidobacterium : le L.Bulgaricus. Le L.Bulgaricus a donc le même effet qu’un prébiotique sur les intestins. Il sert d’ailleurs à faire les yahourts, comme le Termophilus.

    Les doses recommandées sont de 4 à 8g (le maximum sera toujours mieux) de FOS par jour, pour soutenir les bactéries amies. Vous en trouverez dans certains magasins BIO.

    Les probiotiques lien ici

    Lorsque nous prenons des antibiotiques ou des stéroïdes, nous perturbons inévitablement la flore de bactéries « amies ». Ces bactéries, n’ont pas seulement une relation symbiotique avec notre organisme (production de vitamines, etc.), elles servent aussi d’inhibiteur du candida-albicans, et d’autres bactéries et levures pathogènes. En moyenne, il y a pour 1,5 à 2 kilos de bactéries dans les intestins. Le nombre total de bactéries dans vos intestins est même supérieur au nombre de cellules de votre organisme.

    Ces bactéries ne sont certes pas toutes « amies », mais quand vous êtes en bonne santé la plupart le sont. Pour repeupler les intestins avec leurs résidents les plus bénéfiques, les L.acidophilus etBifidobacterium, il faut en manger de grandes quantités. De nombreuses recherches ont montré que ces deux bactéries produisaient des substances inhibant le candida-albicans. Autre atout majeur : les Bifidobacterium jouent un rôle d’adjuvant dans la détoxification de l’organisme, en aidant le foie mais aussi les intestins eux-mêmes. C’est pour cela qu’après un certain temps de prise de probiotiques (et de suivi du régime anti-candida), les écarts que vous ferez vous causeront de moins en moins de symptômes, si bien sûr ils ne sont pas répétés.

    Lisez donc les mots d’un expert en nutrition américain, le Dr. Jeffrey Bland :

    Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’un traitement anti-candida qui n’implique pas la prise d’antifongiques médicamenteux comme la nystatine. Il est établit qu’une flore intestinale déséquilibrée est un terrain propice à la prolifération des levures. En réintroduisant dans les intestins des bactéries productrices d’acide, lesL.acidophilus et Bifidobacterium, il y a une réduction de la compatibilité entre l’environnement des intestins et la prolifération du candida-albicans.

    Nous avons récemment utilisé des suppléments oraux deL.acidophilus, qui ont été très efficaces pour réduire l’activité du candida dans les intestins.

    La prise de probiotiques est utile pour quiconque souffrant d’une surcroissance du candida. Ces bactéries amies (L.acidophilus etBifidobacterium) sont d’ailleurs la première chose que vous devez prendre dans votre programme anti-candida. En cas de prise d’antibiotiques (ou d’un régime alimentaire déséquilibré riche en glucides raffinés), notamment, elles prennent l’espace laissé vacant par la flore détruite, et empêchent le candida d’y proliférer. Elles sont disponibles sous de nombreuses formes, comme les poudres et les capsules.

    A savoir avant de prendre des probiotiques

    Assurez-vous que les produits que vous prenez ne contiennent pas moins d’un milliard de bactéries par gramme, qui doivent être actives et viables (c’est-à-dire capables de se multiplier ou de former des colonies). Le nombre de bactéries par gramme doit-être garanti au moment de l’achat, et non au moment de la production. Une fois ouverts, ces produits doivent-être gardés au froid.

    Les L.acidophilus et Bifidobacterium doivent-être prises en qualités égales, dans de l’eau. La quantité recommandée dépend de votre état, mais il est conseillé, pendant la première semaine du traitement, d’en prendre de 5g à 10g (L.acidophilus + Bifidobacterium) par jour, divisés en plusieurs prises, pendant les repas.

    Vous prendrez ensuite la moitié de cette dose. Le programme anti-candida est censé durer de 3 à 6 mois, en fonction de vos améliorations. Une faible dose d' »entretien » est conseillée, sur le long-terme. Une cuiller à café de poudre de probiotiques correspond environ à 2 ou 3 milliards de bactéries amies.

    Un supplément de L.bulgaricus est conseillé, dans les mêmes quantités, car cette bactérie facilite la colonisation des L.acidophilus etBifidobacterium. Les enfants de 7 ans doivent prendre duBifidobacterium infantis, et non la souche pour adultes. Ils ne doivent pas prendre de L.acidophilus, sauf en cas de prise d’antibiotiques, auquel cas ils peuvent prendre les deux bactéries en quantités équivalentes. Un enfant de 35kg doit prendre la moitié des doses recommandées pour un adulte. Un enfant de 20kg, un quart.

    Du choix des probiotiques

    Il est conseillé d’éviter les produits contenant d’autres bactéries que leL.acidophilus, Bifidobacterium et L.bulgaricus, comme le L.casei ou le Streptococcus Faecium. Vous ne prenez aucun risque avec ces deux dernières bactéries, mais vous aurez un produit de moins bonne qualité. Privilégiez aussi les produits avec un emballage en verre noir, avec une garantie d’activité des bactéries et une date d’expiration. Idéalement, il est écrit sur l’emballage que les produits sont à garder au frais, c’est un gage de qualité.

    Evitez les produits liquides, privilégiez les poudres (le meilleur) ou les capsules. Ne prenez pas de tablettes, le processus de fabrication limite le potentiel de colonisation des probiotiques. Assurez-vous aussi, si possible, que le produit n’a pas été centrifugé (en demandant au fabricant, par exemple). Ce procédé sépare les bactéries de leur milieu de culture, ce qui les abîme et réduit leur capacité à coloniser les intestins. Si vous le pouvez, choisissez les super-souches : le LB-51 pour le L.Bulgaricus (en option) et le DDS-1 pour le L.acidophilus.

    Si vous êtes sensibles aux produits laitiers, assurez-vous que les probiotiques n’ont pas été cultivés sur ce type de milieu. Même congelées, ces bactéries ne sont pas compatibles quand elles sont stockées ensemble. Essayez donc de les obtenir dans des conteneurs séparés, sauf dans le cas où elles ont été séparées par un procédé spécial de micro-encapsulation (qui sera précisé sur l’emballage). Suivez les indications du fabricant pour savoir si les bactéries doivent-être prises pendant ou après les repas.

    Ne vous laissez pas avoir par les labels « souche humaine » ou « adapté à la consommation humaine ». De fait, toutes les souches de bonne qualité sont adaptées à l’homme.

    Quand commencer la prise de probiotiques ? lien ici

    Certains médecins conseillent d’attendre une semaine ou deux après le début du régime anti-candida avant de prendre des probiotiques. Pour Leon Chaitow, il vaut mieux commencer immédiatement étant donné que le L.acidophilus et le Bifidobacterium aident la détoxification de l’organisme. Ces deux bactéries permettent donc d’éliminer les toxines produites par le candida, relâchées en plus grandes quantités quand il est détruit.

    De part son expérience, Leon Chaitow recommande les produits suivants :

    • ceux de la marque Natren
    • ceux de la marque Biocare
    • ceux de la marque culturelle

    Cela ne veut pas dire que les autres marques ne valent rien, mais c’est sa préférence.
    J’ai uniquement acheté les produits de chez Biocare (jugement purement subjectif) et j’en ai été très satisfait.

    Soigner la muqueuse des intestins

    Si la paroi des intestins a été abîmée par le candida, la re-colonisation peut prendre plus de temps. Ainsi, simultanément à votre prise de prébiotiques et de probiotiques, vous devez prendre des mesures pour soigner la muqueuse de vos intestins. L’expert en candida-albicans Sheridan Stock écrit :

    Le candida abîme la muqueuse intestinale, ce qui entraîne une perméabilité plus importante des intestins et permet aux molécules de nourriture pas complètement digérées (et aux toxines produites par le candida) de passer directement dans le sang. Cela entraîne bien évidemment des réponses immunitaires. » (cf. Stock S., « Conquering Candida »)

    Chez les gens souffrant de candidose généralisée, les intolérances et allergies alimentaires sont légion. Pour s’en débarrasser, il faut absolument soigner la porosité des intestins. Une muqueuse intestinale poreuse peut entraîner des symptômes incluant :

    • asthme
    • Spondylarthrite ankylosante
    • maladie de crohn
    • eczéma
    • allergies alimentaires
    • syndrome de l’intestin irritable
    • articulations inflammées
    • malabsorption
    • psoriasis
    • maladie de Reiter
    • arthrite rhumatique
    • schizophrénie
    • colite ulcérante

    Réduire la porosité des intestins est donc primordial pour deux raisons :

    • faciliter l’adhésion des bactéries amies aux parois de l’intestin
    • réduire la charge qui pèse sur le système immunitaire

    Il existe un grand nombre de produit facilitant cette guérison. Consultez votre médecin pour savoir lesquels sont adaptés à votre cas ! Parmi ces produits, on trouve :

    1. La L-glutamine, un acide-aminé qui améliore la capacité de guérison des membranes muqueuses abîmées
    2. Le N-acetyl-glucosamine (NAG), utilisé par l’organisme comme matière première pour la reconstruction des tissus abîmes. En outre, il facilite l’adhésion des bactéries amies aux intestins, et limite la capacité du candida-albicans à y adhérer
    3. L’huile de son de riz (gamma-oryzanol) est une substance très apaisante, qui facilite la guérison des tissus
    4. L’acide butyrique, produit normalement par les bactéries amies. On le trouve aussi dans l’huile d’olive, qui favorise donc la réparation des muqueuses
    5. Le fructo-oligosaccharide (FOS), qu’on trouve dans les légumes comme l’artichaut de Jérusalemen

    Ces substances peuvent-être prises individuellement, ou combinées, en fonction du cas de chacun.

    5. Détoxification Et Soutien Du Foie

    Une flore intestinale déséquilibrée produit des toxines qui se répandent partout dans les intestins. Dans ce contexte, le candida est souvent en surcroissance et provoque la formation de porosités. Quand on en arrive à ce point-là, on parle de dysbiose intestinale. Pour y mettre un terme, il faut adopter les stratégies suivantes :

    1. Prendre des probiotiques (L.acidophilus et Bifidobacterium)
    2. Prendre des prébiotiques (4 à 8 grammes de FOS par jour)
    3. Favoriser les aliments riches en FOS (asperges, artichauts de Jérusalem, bananes, oignions)
    4. Adopter une alimentation riche en fibres ou prendre des suppléments de fibres (au moins 40 grammes par jour de lin, par exemple)
    5. Eviter les aliments qui causent des intolérances ou des allergies alimentaires (car ils affaiblissent le système immunitaire)
    6. Prendre des antifongiques naturels (cf. liste ci-dessus)
    7. Manger une gousse d’ail par jour, au minimum

    Les toxines qui proviennent d’un intestin dysbiotique sont appelées endotoxines, contrairement aux toxines venant de l’extérieur de l’organisme, appelées exotoxines. Le principal rempart contre ces deux types de toxines est le foie, qui, grâce à une centaine de réactions chimiques, est capable de les éliminer du sang. En tant qu’organe principal de détoxification, il est capable de :

    • filtrer le sang
    • éliminer les toxines directement grâce à des cellules spécialisées : les macrophages
    • utiliser des enzymes pour désassembler les toxines puis les excréter

    Environ 25% du processus de détoxification de l’organisme a lieu dans l’intestin lui-même, notamment grâce aux probiotiques, alors que le reste a lieu dans le foie. Imaginez donc la surcharge que ce dernier subit lorsque la flore intestinale est déséquilibrée.

    Le chardon-marie

    Le chardon-marie : pour aider le foie

    Le chardon-marie ousylibum marianum est une des substances les plus puissantes en termes de soutien du foie. Une étude a été effectuée sur 2600 personnes souffrant de problèmes de foie variés. Après 8 semaines de prise de chardon-marie, plus de 60% d’entre eux constatèrent la disparition totale des symptômes (distension abdominale, prurit, nausées, anorexie, fatigue, etc.). Les tests en laboratoire effectués sur le foie confortèrent ces résultats : la prise de chardon-marie avait mis fin à l’hypertrophie du foie. Les médecins ne relevèrent que très peu d’effets secondaires. Pour plus de détails sur cette étude, voir « Effects of sylibum on chemical, functional and morphological alterations of the liver : a double-blind controlled study », 1982.

    Un programme de soutien du foie est souvent nécessaire avant de commencer le régime anti-candida. De fait, le relâchement massif de toxines dû au candida en cours de destruction ainsi qu’une très probable dysbiose intestinale (mauvaises bactéries produisant de nombreuses toxines) peuvent mettre le foie à rude épreuve.

    6. Renforcement Du Système Immunitaire Par La prise De Compléments Alimentaires

    Autre point essentiel du programme anti-candida : la prise de nutriments pour renforcer votre système immunitaire. Ils ne seront pas tous adaptés à votre cas (symptômes, etc.). Demandez donc conseil à votre médecin.

    La vitamine C lien ici

    La vitamine C est essentielle à votre système immunitaire. L’essentiel de la défense de l’organisme est assuré par les cellules T. Moins ces cellules contiennent de vitamine C, moins elles sont efficaces contre les organismes étrangers, dont le candida-albicans (cf. « Nutraerobics », 1983).

    L’organisme consomme de la vitamine C à chaque fois que :

    • il est soumis à un stress (émotion, pollution toxique, etc.)
    • il subit une infection
    • etc.

    Or il ne stocke pas la vitamine C, qui est soluble dans l’eau. Il a donc besoin d’apports constants de ce nutriment. Si vous prenez plus de vitamine C que vous en avez besoin, vous souffrirez d’une petite diarrhée. Comme chacun d’entre-vous a des besoins différents en vitamine C (les apports journaliers ne sont que des moyennes), cela permet de doser précisément ce dont vous avez besoin. Le prérequis étant que les symptômes de diarrhées dues a la candidose avancée aient cessé, ce qui arrive souvent quand vous suivez le régime anti-candida pendant quelques jours.

    Si, en prenant 2g de vitamine C, vous développez des diarrhées, c’est que vous avez besoin de moins. Cependant, dans des circonstances de stress ou d’infection, votre organisme peut avoir besoin de beaucoup plus de vitamine C. Il faut alors que vous fassiez des tests pour déterminer les doses optimales dont vous avez besoin, dans ce contexte-là (même protocole que précédemment). Si vous ne le faites pas, vous prenez le risque d’affaiblir votre système immunitaire, ce qui rendra votre guérison plus longue (et donnera une chance au candida-albicans de s’étendre encore un peu plus).

    Le docteur Robert Cathart a même montré que l’organisme pouvait avoir besoin de 100g de vitamine C, dans certaines circonstances.Attention : ne jamais prendre de doses importantes de vitamine C sans supervision médicale.

    Par contre, une fois la crise passée (infection, stress, etc.), les doses qui étaient adaptées entraînent, comme avant, des diarrhées. En situation « normale », il est conseillé de prendre 1 à 3 grammes de vitamine C, en l’absence de réaction des intestins (diarrhée, etc.). Le système immunitaire en sera renforcé et pourra lutter plus efficacement contre le candida-albicans.

    L’arginine lien ici

    Pour que la vitamine C renforce l’action des cellules T, il faut bien entendu que ces dernières soient suffisamment nombreuses dans l’organisme. En dessous du sternum se trouve la glande du thymus, qui produit des cellules T. Cette dernière peut devenir très paresseuse, ce qui entraîne une forte réduction du nombre de cellules T dans l’organisme. Pour pallier cela, vous pouvez prendre 3 grammes d’arginine par jour – un acide aminé qui stimule l’activité du thymus, pendant un mois. Faites cela au début du programme, quand l’organisme en a le plus besoin. Prenez-la avant de vous coucher, à jeun (ou presque), avec de l’eau.

    La prise d’arginine au long-terme est déconseillé, même s’il n’y a pas d’effets secondaires connus pour des doses de moins de 20 grammes par jour. Avec moins de 20 grammes par jour d’arginine vous risquez seulement d’avoir la peau plus épaisse au niveau des coudes. Mais cela disparaîtra avec l’arrêt du complément. Si la prise au long-terme est déconseillée c’est que le thymus pourrait y devenir dépendant.

    Attention : si vous avez déjà souffert d’herpès, ne prenez pas d’arginine puisqu’elle favorise aussi son activité. L’herpès est inhibé par un autre acide aminé, la lysine.

    Les vitamines B

    Les vitamines B sont un allié essentiel de votre système immunitaire. Cependant, dans le cadre du programme anti-candida, vous devez éviter celles qui sont dérivées de levures ou de champignons. De fait, un grand nombre de personnes souffrant de candidose avancée sont sensibles aux produits liés au champignons et levures. La prise de ces vitamines déclencherait une action immunitaire qui vous fatiguerait plus avant.

    Toutes les vitamines B sont disponibles sous forme de synthèse, et ce sont celles-la que vous devez demander à votre médecin/pharmacien.

    Les doses recommandées sont les suivantes :

    • 25 à 50 mg par jour de vitamine B6 (pirydoxine)
    • 25 à 50 mcg par jour de vitamine B2
    • 25 à 50 mcg par jour d’acide folique
    • 500 mg par jour de vitamine B5, à prendre sous la forme de calcium pantothénate (renforce les lymphocytes B et utile notamment si vous souffrez d’allergies)

    Les minéraux  lien ici

    Le zinc, le magnésium et le sélénium sont tous recommandés pour les cas où le système immunitaire est affaibli (cf. « Medical Application of Clinical Nutrition », 1983). Ils doivent donc idéalement être ajoutés au programme anti-candida.

    Comme pour les vitamines B, assurez-vous que le sélénium ne soit pas dérivé de levures ou de champignons. Demandez sa forme de synthèse. Les doses recommandées sont les suivantes (prenez les minéraux pendant les repas) :

    • Zinc (zinc orotate, picolinate ou citrate) : 50 mg par jour
    • Selenium : 50 mcg par jour
    • Magnésium : 250 à 500 mg par jour

    Autres vitamines importantes :

    • La vitamine E :
      Assurez-vous de la prendre sous sa forme naturelle, la D-alpha-tocopherol, et pas sous sa forme de synthèse, la D,L-alpha-tocopherol. Dose recommandée : de 200 à 400 UI (unités internationales) par jour.
    • La vitamine A : sous la forme de beta-carotène, jusqu’à 100 000 UI par jour.
    • La vitamine F : deux capsules de 500 mg par jour, composées d’onagre ou d’huile de graine de lin

    Note importante : si vous décidez de suivre la piste de l’automédication, c’est à vos risques et périls. Demandez conseil à un médecin.

    Avant de discuter des stratégies pour renforcer votre système immunitaire, réparer la muqueuse des intestins et recoloniser le système digestif par des bactéries amies, il faut que vous reteniez bien qu’il est impératif de prendre un ou plusieurs antifongiques naturels, pour combattre le candida. Ainsi, vous devez, a minima :

    • prendre de l’acide caprylique
    • prendre de l’Horopeito/Mykoplex
    • manger une gousse d’ail par jour et prendre éventuellement de l’huile d’origan
    • prendre des probiotiques lien ici
    • suivre le régime anti-candida

    Les doses recommandées sont précisées plus haut.

    Quiconque se lançant dans un programme anti-candida a vraiment intérêt à demander un avis médical. Le programme doit-être adapté aux cas de chacun, et pour guérir du candida l’auto-médication génère de l’anxiété et peut décevoir.

    La liste que vous ne pouvez ignorer

    Ci-dessous, vous trouverez une liste détaillée des produits conseillés dans le cadre du régime anti-candida. Les produits notés « +++ » sont toujours recommandés dans le cadre d’un programme anti-candida. Les autres doivent-être prescris individuellement par un médecin ou un naturopathe compétent.

    Recolonisation :

    • Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium (au moins 2 milliards de chaque, par jour) +++
    • Biotine (vitamine H) +++
    • FOS (au moins 8 grammes par jour) +++

    Agents antifongiques (prenez-en au moins un, ou plusieurs, en fonction du budget dont vous disposez)

    • Ail lien ici
    • Jus d’aloe vera lien ici
    • Echinacée, Berberine ou Hydrastis lien ici
    • Pau d’arco
    • Horopeito/Mikoplex
    • Acide caprylique
    • Huile d’origan
    • Huile d’olive lien ici
    • Tannates
    • Camomille

    Renforcement du système immunitaire (en fonction des précédents de santé et des symptômes actuels) lien ici

    • Vitamine C lien ici
    • Vitamine E
    • Vitamine A (sous la forme de béta-carotène)
    • Arginine lien ici
    • Vitamine B5
    • Vitamine B6 (pyridoxine)
    • Vitamine B12
    • Acide folique
    • Selenium
    • Zinc lien ici
    • Magnesium lien ici
    • Acides gras essentiels, lien ici

    D’autres nutriments pourraient être nécessaires, comme :

    • Chromium
    • Fer
    • Manganèse
    • Acides aminés à large spectre
    • Combinaisons de nutriments dont la glutamine, pour soigner la muqueuse intestinale
    • Suppléments pour aider le foie, notamment le chardon-marie (ou la chlorella)

    Du coût du programme

    Il est important d’appliquer plusieurs stratégies en même temps pour guérir du candida. Cela vous oblige à acheter un grand nombre de produits : probiotiques, compléments diverses, aliments BIO, etc., et ça peut être démoralisant pour certains.

    Gardez à l’esprit, cependant, que c’est votre santé qui est en jeu. Vous ne devez donc hésiter sous aucun prétexte et saisir cette opportunité de vous soigner. Les méthodes décrites dans cet article sont d’ailleurs sans dangers et efficaces dans la majorité des cas.

    Cela peut prendre du temps de guérir d’une candidose avancée. Retenez bien que la période de traitement minimum est de 6 mois.

    La disparition du candida

    Pendant les périodes de destruction rapide du candida (qui correspondent aux moments où vous suivez le régime anti-candida et où vous prenez des antifongiques naturels), un grand nombre de toxines sont relâchées. Les organes responsables de la détoxification du sang, le foie, notamment, sont alors mis à rude épreuve.

    A ce moment-là, vous risquez fort de vous sentir un peu malade, nauséeux, et vos symptômes risquent de s’aggraver pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines (quoique ça ne devrait pas durer plus de 10 jours). Cette réaction est connue sous le nom de réaction d’Herxheiner. En prenant des souches de probiotiques particulièrement efficaces (cf. partie sur les probiotiques de cet article) et en suivant le régime anti-candida de façon stricte, vous parviendrez à limiter cette réaction.

    Dans tous les cas, ne mettez pas fin au programme anti-candida en vous disant qu’il ne fonctionne pas. C’est justement le contraire ! C’est un moment critique pour le programme. Si vous ne le suivez plus, vous risquez de provoquer un rebond de l’activité du candida, ce qui vous fera vous sentir encore plus mal. Après une moyenne de 10 jours, si vous suivez le programme à la lettre, vous devriez ressentir une amélioration constante. Certains symptômes peuvent prendre des mois à disparaître. Et même s’ils disparaissent tous rapidement, rappelez-vous que vous devez poursuivre le programme anti-candida pendant 6 mois minimum, pour vous assurer que le candida-albican est bien sous contrôle.

    Précautions à prendre lors du suivi du régime anti-candida

    • Si vous souffrez d’un trouble de l’alimentation comme l’anorexie ou la boulimie, n’entreprenez pas de changement de régime sans l’avis de votre médecin.
    • Attendez-vous à avoir des symptômes bizarres pendant une dizaine de jour, après le début du régime (réaction d’Herxheiner)
    • Votre transit risque d’être perturbé pendant quelques semaines. Si la situation ne se normalise pas rapidement et que vous souffrez de constipations ou de diarrhées persistantes, allez voir votre médecin. Vous devriez en venir à bout en buvant beaucoup d’eau et en prenant de l’huile de graine de lin.
    • Si des symptômes comme des palpitations, une fatigue anormale et un « brouillard » mental apparaissent, suspectez une intolérance alimentaire. Vous devrez alors analyser tous les aliments que vous avez ajouté à votre régime alimentaire. Utilisez la méthode d’exclusion et rotation expliquée dans l’article sur le candida et les prédispositions génétiques. Une fois que vous avez identifié l’aliment qui vous cause des intolérances, évitez-le pendant au moins 3 mois. Il est probable que vous puissiez en remanger, une fois la muqueuse de vos intestins guérie.
    • Attendez-vous à ce que les zones infectées localement par le candida soient pires pendant quelques jours. On trouve des infections locales dans la bouche (muguet oral), le vagin (muguet vaginal), mais aussi la peau (eczéma), notamment. Cela se calmera tout seul mais l’application de certains produits pourra vous soulager et vous aider à guérir plus rapidement (voir plus bas pour la description des produits).
    • Ne soyez pas surpris si vous mourez d’envie de manger certains aliments, notamment ceux qui contiennent du sucre raffiné et de l’amidon. C’est en général la conséquence d’un dérèglement du niveau de sucre dans le sang et ça devrait se régler avec le temps. Si l’envie est insupportable, demandez l’aide de votre médecin et/ou adoptez les stratégies suivantes :
      1. Prenez 1g par jour de L-glutamine, et notez l’effet que cet acide aminé a sur votre envie de sucré et de féculents
      2. Mangez peu à chaque repas, en plus de repas (en suivant toujours le régime anti-candida). Vous pouvez par exemple prendre un en-cas entre les repas et un autre avant de vous coucher.

    Traitement local du vagin contre le candida-albicans

    Les stratégies ci-dessous vous permettront de soigner vos vaginites ou muguets vaginaux. Cependant, il est impératif que vous suiviez le régime anti-candida simultanément, sans quoi ces infections locales réapparaîtront à court ou à moyen-terme.

    Pour soigner des infections locales du vagin, vous pouvez donc :

      • utiliser un applicateur pour insérer une solution deL.acidophilus actifs

    . Utilisez de la poudre d’acidophilus mélangée avec de l’eau, ou mieux, du jus d’aloe vera dilué. Les acidophilus ainsi insérés inhiberont le candida-albicans.

    • diluer deux cuillères à café de jus d’aloe vera dans un demi litre d’eau. Cette solution peut servir de toilette intime, pour calmer brûlures et démangeaisons.
    • il y a un savon liquide à l'aloe vera au ph neutre forever lien ici ou utiliser un suppositoire maison avec de la gelly forever (mettre dans un moule à suppo de la gelee d'aloes et mettre au congélateur) lien ici
    • les extraits de tannates sont aussi disponibles sous la forme de douches intimes. Ils se combinent de façon irréversible avec les cellules du candida, les désactivent, et ont même un rôle préventif en empêchant le candida d’adhérer aux parois du vagin.

     

    Irrigation du colon et enemas

    L’irrigation du colon c’est l’introduction d’eau dans les intestins, souvent associée à d’autres substances, pour éliminer débris et toxines et faciliter la guérison de la zone. Dans cette perspective, il est bon d’ajouter à l’eau de l’extrait d’ail, de l’oxygène et des L.acidophilus. L’utilisation périodique de cette solution peut aider fortement à améliorer l’état du colon.

    Les enemas sont moins efficaces étant donné qu’ils ne touchent qu’une zone réduite. Les irrigations, au contraire, envoient de l’eau dans toute la longueur du gros intestin.

    Ces techniques demandent une expertise, et leur utilisation pour traiter des candidoses encore plus de compétences techniques. Elles sont recommandées au début du traitement. Evitez, par contre, d’en faire trop fréquemment, car cela peut perturber votre flore intestinale normale. Leur utilisation doit-être limitée à un besoin précis, sur un nombre défini de séances.

    Ci-dessous vous trouverez la liste des antifongiques médicamenteux disponibles. Ils sont présentés par soucis d’exhaustivité mais je ne vous recommande pas leur utilisation, étant donné que la plupart causent des effets secondaires désagréables.

    De l’utilisation des antifongiques médicamenteux : l’exemple de la nystatine

    Les traitements anti-candida classiques impliquent l’utilisation d’antifongiques médicamenteux comme la nystatine. Ce médicament est efficace contre un grand nombre de mycoses et champignons, y compris le candida-albicans. Il se vend sous de nombreuses formes :

    • liquide pour usage oral (muguet)
    • tablettes pour traiter le candida dans les intestins
    • suppositoires pour le vagin
    • crèmes et poudres pour le traitement de zones locales comme la peau et les ongles

    La nystatine est fatale pour toutes les levures avec lesquelles elle entre en contact. Cependant, le médicament n’atteint pas toujours le candida, notamment quand celui-ci est loin dans les intestins. En outre, la nystatine passant dans les intestins tuera le candida en surface mais pas celui présent plus en profondeur, dans la muqueuse intestinale. Pire, étant donné que le candida rend les intestins poreux, la nystatine peut passer dans le sang, provocant des effets secondaires indésirables.

    Les autres antifongiques médicamenteux

    Un grand nombre d’antifongiques médicamenteux entraînent des effets secondaires indésirables, contrairement aux antifongiques naturels dont nous avons parlé.

    Le diflucan (fluconazole) :
    Ce médicament coûte cher et il faut le prendre sur le long-terme, pour qu’il soit utile.

    Le nizoral (kétonazole) :
    Le nizoral cause des lésions au foie lorsqu’il passe dans le sang, à cause de la porosité des intestins.

    L’utilisation de ces médicaments n’est pas nécessaire, étant donné que le programme décrit précédemment est plus sain et plus efficace (moins de cas de rechutes, notamment). Dans les cas de candidoses très avancées, cependant, il est bon de prendre un antifongique médicamenteux en plus du programme, pour aider la guérison. Attention, le médicament seul ne remplacera pas le programme anti-candida.

    De fait, l’utilisation de nystatine ou de tout autre antifongique médicamenteux laisse le système immunitaire et la flore intestinale dans le même état qu’avant le traitement. Ils sont affaiblis. Ainsi, si le médicament est utilisé seul, le patient aura un soulagement à court-terme mais, peu après, les symptômes réapparaîtront. Certains patients deviennent donc dépendants à ces médicaments, ne parvenant plus à arrêter leur traitement. C’est le problème principal de ces antifongiques médicamenteux : ils causent un rebond de l’activité du candida une fois stoppés. D’où un retour des symptômes, une dépression passagère, etc., et donc un effet d’addiction.

    La nystatine est d’ailleurs dérivée d’une moisissure et peut causer des réactions allergiques chez les personnes sensibles aux levures (ce qui est souvent le cas dans les cas de candidose généralisée).

    En suivant le programme anti-candida, non seulement vous remettrez le candida sous contrôle mais vous améliorerez aussi votre bien-être de façon drastique. Et ça, aucun médicament ne vous le permettra.

    Ce post fait partie d’une série inspirée et adaptée de Candida Albicans : the non-drug approach to the treatment of candida infection, écrit par Léon Chaitow, naturopathe, ostéopathe et acuponcteur Américain.

     

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    Comment Construire Votre Programme Anti-Candida

     

    Vous avez pu le lire dans les précédents articles du blog, la meilleure façon de savoir si vos symptômes sont liés au candida-albicans est de tester le régime anti-candida. C’est une question que certains d’entre-vous se posent régulièrement : que valent les tests pour dépister le candida? lien ici

    Il est bon que vous puissiez consulter un expert, pointu sur le sujet du candida-albicans. Ce dernier pourra vous construire un programme personnalisé. De fait, les conseils que je vous donne sur le blog sont applicables dans la plupart des cas pour guérir du candida, mais pas forcément à vos spécificités à vous. Vous avez le choix dans les spécialités, tant que la personne est formée et sensibilisée au sujet du candida-albicans. Allez voir, par exemple :

    • un naturopathe réputé
    • un médecin nutritionniste
    • un médecin généraliste « capable de prendre un peu de recul »
    • un homéopathe qui utilise des méthodes traditionnelles
    • un autre professionnel de la santé avec les connaissances nécessaires pour soigner les candidoses. Certains ostéopathes et certains chiropracteurs pratiquent des thérapies par l’alimentation

     

    Dans le doute, demandez-leur le détail de leurs diplômes et de leurs formations. Si vous avez des problèmes financiers ou pas de professionnel de la santé compétent dans votre secteur, et que vous choisissez l’auto-médication, il est impératif que vous suiviez le programme anti-candida dans son ensemble. Si vous ne suivez qu’une partie du programme, vous risquez d’échouer, et de compromettre par la suite vos autres tentatives. Dans les articles précédents, vous trouverez les aspects suivants du programme anti-candida, qui sont TOUS primordiaux :

    • prise d’anti-fongiques naturels
    • détoxification et soutien du foie et du système immunitaire
    • re-colonisation des intestins via des probiotiques
    • régime anti-candida basique avec ajout de pré-biotiques
    • utilisation de traitement locaux 

    Suivre l’évolution des symptômes

    Pour commencer, faites la liste de vos symptômes sur une feuille de papier. Essayez d’être exhaustif, c’est important pour la suite. Vous compléterez ensuite le tableau des scores ci-dessous et vous en servirez pour suivre l’évolution de vos symptômes au jour le jour.

    pour votre programme anti-candida vous trouverez la solution dans la gamme Forever

     

    Chaque jour, vous noterez l’acuité de vos symptômes, de 0 – pas de symptôme, à 3, symptôme fort.

    Vous pouvez et vous devez le faire pour chacun de vos symptômes, comme la fatigue, les indigestions, les maux de tête, les douleurs musculaires, etc. Laissez le bas du tableau libre pour pouvoir faire le total de votre « score symptômes » chaque jour, ainsi qu’un peu d’espace pour noter les événements marquants de chaque journée. Vous noterez par exemple le jour où vous avez commencé les L.acidophilus, celui où vous avez attrapé un rhume ou encore celui où vous n’avez plus d’huile d’origan. En fait, il vous faudra noter tous les facteurs qui peuvent influencer votre « score symptômes », mais dont vous ne vous souviendrez plus quelques temps plus tard. Etant donné qu’il est difficile de prévoir l’effet que tel ou tel élément aura sur vos symptômes, je vous conseille de noter tous les faits inhabituels. Gardez votre tableau des scores à portée de main et remplissez-le toujours au même moment de la journée. Avant le repas du soir, par exemple, ou en allant vous coucher.

    La valeur du tableau des scores est considérable. Lorsque vous ferez un changement dans votre programme anti-candida, vous pourrez voir l’impact qu’a ce dernier sur chacun de vos symptômes, ainsi que sur votre score total. Et si certains de vos symptômes gardent un score haut malgré un suivi rigoureux du programme anti-candida, vous saurez qu’ils ont probablement une cause autre que la sur-croissance du candida-albicans.

    Autre avantage du tableau : vous y verrez à quel point votre score symptômes était élevé quelques semaines auparavant. Le fait de voir que vos score diminuent progressivement est très gratifiant, et vous apportera un soutien moral bienvenu dans le suivi rigoureux du programme anti-candida. Nombre d’entre-vous se posent la question de la pertinence du régime anti-candida dans leur cas. Le tableau score à lui seul pourrait vous donner la réponse.

    Vous aurez nécessairement des hauts et des bas dans vos symptômes, qui ne diminueront pas linéairement. Cependant, si la tendance n’est pas à la baisse, c’est que :

    • aucun de vos symptômes (ou peu) ne sont liés au candida-albicans ou;
    • vous ne suivez pas le programme anti-candida avec assez de rigueur. Il ne suffit pas de faire le régime anti-candida un repas sur deux. Le moindre écart vous fait repartir de zéro (même si vos symptômes chroniques vont en diminuant).

    LE TABLEAU SCORE SYMPTÔMES

    Le tableau score symptômes vous permet de suivre l’évolution de vos symptômes dans le temps, en fonction des changements que vous faites dans votre programme anti-candida ainsi que de certains événements (« je suis à court d’acidophilus », « j’ai attrapé un rhume », etc.). Il est indispensable dans le cadre du programme anti-candida et il vous aidera à guérir. Cependant, ne vous attendez pas à avoir d’amélioration majeure dans les deux premiers mois de suivi du programme, si votre candidose est sévère(notamment si vous souffrez de muguet oral en plus de vos symptômes chroniques). Attendez-vous aussi à voir vos scores symptômes augmenter pendant deux ou trois semaines. Le candida, alors qu’il est progressivement détruit, libère de grandes quantités de toxines (on parle de die-off du candida, en anglais)

    Le début du processus de détoxification peut aussi causer de nouveaux symptômes.

    En adoptant le programme anti-candida, vous changez votre style de vie de façon importante. Ces changements étant potentiellement stressants pour votre corps – au moins au début du programme, il faut lui laisser du temps pour s’adapter. Vous devrez donc introduire les changements suivants par étape d’une semaine (et donc ne pas tout faire d’un coup) :

    1. Eliminer tous les allergènes (gluten, lactose, etc.)
    2. Réduire puis supprimer TOUS les sucres
    3. Introduire des compléments alimentaires et des herbes pour renforcer votre système immunitaire
    4. Adopter des stratégies de soutien du foie
    5. Ajouter les pré- et pro-biotiques
    6. Adopter les anti-fongiques naturels

    Cela vous fait donc un programme de six semaines. La règle n’est pas écrite dans le marbre, d’autant que certaines étapes sont liées, mais ce qu’il faut retenir c’est l’ordre des étapes, et le fait qu’il vous faudra y aller progressivement

    Attendez-vous à voir apparaître certains symptômes « bizarres » pendant ces 6 semaines, à cause des changements que vous imposerez à votre organisme, les compléments que vous prendrez, et au début du processus de détoxification :

    • transit intestinal perturbé
    • « bruits » et gargouillements dans le ventre
    • nausées, maux de tête, fatigue, et ce de façon plus importante que ce que vous aviez l’habitude de vivre

    Ces désagréments ne doivent pas vous détourner du programme anti-candida… votre corps vous fait seulement comprendre que des changements sont en cours. C’est à ce moment-là que le suivi d’un médecin ainsi que les conseils de vos pairs  sont le plus importants.

    Détail du programme anti-candida, en 10 étapes

    Avant toute chose, il vous faut arrêter tout traitement comportant des stéroïdes (dont la pilule contraceptive) ou des antibiotiques. Ne prenez pas cette décision seul : parlez-en à votre médecin. A partir de là, vous pourrez commencer le programme anti-candida. Ce dont je vais vous parler ci-dessous est un complément des 6 étapes décrites précédemment.

    Le programme anti-candida en 10 stratégies :

    1. Si vous souffrez régulièrement d’indigestions, de dyspepsie , de brûlures d’estomac et de ballonements, pensez à la supplémentation en chlorohydrate de bétaïne ou en Swedish bitters, pour voir si ces problèmes apparaissent parce que votre organisme ne produit pas assez d’acide chlorhydrique.
    2. Si vous souffrez d’allergies ou d’intolérances alimentaires, introduisez une enzyme à large spectre dans votre programme, et notez-en les bénéfices pendant plusieurs semaines. Cela devrait réduire vos symptômes, et mettre vos intestins sur la voie de la guérison plus rapidement.
    3. Si vous êtes sensible aux aliments produits par, ou contenant des levures ou des champignons, supprimez-les de votre alimentation pendant 2 ou 3 mois selon la méthode d'exclusion-rotation. Si vous pensez être intolérant au blé ou au lait, éliminez ces familles d’aliments pendant les 3 premiers mois du programme avec de re-tester leur impact sur vos symptômes.
    4. Eliminez le sucre sous toutes ses formes et les céréales (donc la farine) raffinées. Et ce, dans tous les cas.
    5. Introduisez les compléments alimentaires pour renforcer votre système immunitaire ainsi que les herbes servant à détoxifier votre foie.
    6. Une fois que vous aurez suivi les étapes précédentes et noté leur impact sur votre tableau des scores, vous pourrez passer aux étapes suivantes pour affiner votre programme anti-candida :
      • introduire les pré- et pro-biotiques tout en gardant à l’esprit qu’ils peuvent causer des ballonnements au début du traitement (à noter dans le tableau score symptômes)
      • introduire les anti-fongiques naturels qui vous conviennent dans votre programme. Il est inutile de tous les adopter.Choisissez-en un ou deux que vous pouvez trouver facilement, et de la meilleure qualité possible. On trouve de l’ail cru (préférable aux gélules) dans toutes les grandes surfaces.
      • mettre en oeuvre les stratégies servant à réduire la perméabilité des intestins, s’il y a des symptômes indiquant une irritation du système digestif (i.e. intolérances alimentaires, trop plein de mucus, etc.).
      • traitement local des mycoses, comme vu dans l’article sur comment guérir du candida avec des produits naturels.
    7. Lorsque vous commencez le programme, le candida est progressivement détruit et libère de grandes quantités de toxines dans votre organisme (le die-off, en anglais). Pour réduire les symptômes liés à cette étape, vous pouvez prendre les compléments alimentaires suivants :
      • zinc, L-cysteine ou L-methionine et/ou L-carninine
      • herbes pour aider le foie dans son processus de détoxification, comme le gingembre et/ou le chardon-marie
    8. mise en place des méthodes de détoxification hors régime alimentaire. Pensez à la relaxation, au yoga, et aux autres méthodes de réduction du stress
    9. si vous souffrez d’une dysbiose intestinale, qui peut être la cause d’une accumulation de toxine dans les intestins et l’ensemble de votre organisme, vous tirerez pleinement bénéfice d’une irrigation du colon. Comme cela dépend des cas de chacun, renseignez-vous auprès de votre médecin.
    10. Si vos symptômes ont bien diminué, vous pourrez réintroduire certains aliments interdits après deux mois de programme anti-candida. Suivez la méthode d'exclusion-rotation et notez bien les effets des aliments sur votre tableau des scores.

    Mon programme anti-candida est-il efficace ?
    Si votre score symptômes diminuent régulièrement (dans tous les cas, des hauts et des bas vont persister), vous avez toutes les raisons de continuer. Mais si, après deux mois de programme anti-candida rigoureux, vos symptômes ne diminuent pas de façon importante, alors vous vous trompez probablement de piste (notez bien le probablement, rien n’est sûr, et cela dépend des cas de chacun). Si vous en êtes arrivé à ce point-là, consultez impérativement un médecin compétent, qui pourra vous aiguiller sur d’autres pistes (ou vous expliquer ce que vous avez mal fait).

    Ces recommandations s’appliquent dans la plupart des cas de candidose. Cependant, la guérison et les symptômes de chacun dépendent des sensibilités individuelles, ainsi que des facteurs environnementaux. Il m’est donc impossible de donner des conseils détaillés et adaptés à chaque individu.

    A quelle fréquence consulter ?

    Vous devez consulter un médecin sensibilisé et/ou formé aux problématiques de candida-albicans :

    • au début de votre programme anti-candida
    • toutes les 6 à 8 semaines pendant les 6 premiers mois de votre programme

    PROGRAMME ANTI-CANDIDA DE MAINTENANCE
    Un programme anti-candida de maintenance est fortement conseillé une fois le candida sous contrôle :

    • régime faible en sucre
    • régime faible en graisse
    • aliments complets et non altérés (éviter tous les produits de l’industrie agro-alimentaire et privilégier le BIO)

    Dans le programme de maintenance, la prise de compléments alimentaires pourra être plus légère et se limiter à la prise de probiotiques et de vitamines.

    Les articles que vous avez pu lire sur ce blog ne remplacent pas les conseils individuels données par un médecin compétent. Cependant, ils constituent un bon point de départ pour votre guérison et l’amélioration de votre santé, si les médecins que vous consultez habituellement se sont révélé incapables de vous aider. De plus en plus de médecins généralistes prennent conscience de ces problèmes et vous devriez pouvoir trouver de l’aide. Le problème c’est qu’ils sont souvent sur-bookés et facturent leurs consultations bien plus cher. La santé, finalement, a un prix.

     

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    Le Candida Et Vos Problèmes De Santé

     

    Le Dr.Leon Chaitow commence son livre Candida Albicans : the non-drug approach to treatment of Candida Infection en disant que la plupart des patients qu’il a soigné souffraient essentiellement de :

    • Fatigue chronique
    • Syndrome de l’intestin irritable
    • Allergies
    • Fibromyalgie (douleur et fatigue musculaire constantes)
    • Impression d’être dans le brouillard (brain fog en Anglais)

    Ca vous parle ? Il y a de grandes chances que vous soyez atteint par une infection du Candida.

    Le médecin Américain Dr. C. Orian Truss est le premier à avoir souligné le lien entre ces symptômes et le Candida. Il explique que comme , dès nos premiers mois, le Candida est présent dans 90% des cas, les médecins ont tendance à l’oublier. Alors qu’il est juste sous leur nez.

    En 1990, dans une conférence sur le Candida, le Dr. Carol Jesop, de San Francisco aux Etats-Unis, déclarait avoir découvert des points communs alarmants chez un millier de patients qui souffraient, selon elle, du Candida :

    • 100% souffraient de fatigue chronique
    • 100% avaient les extrémités froides
    • 100% avaient des problèmes de mémoire
    • 95% allaient uriner très fréquemment
    • 94% étaient déprimés
    • 94% avaient des troubles du sommeil
    • 68% avaient des douleurs musculaires

    Avant que ces symptômes ne deviennent chroniques, ces patients avaient déjà souffert de :

    • Syndrome de l’intestin irritable (89% d’entre eux)
    • Otite récurrente et infections du nez et de la gorge (89%)
    • Gaz constants, ou « ballonements » (80%)
    • Endométriose(65%)
    • Constipation (58%)
    • Reflux acides (40%)
    • Sinusites récurrentes (40%)
    • Brochites récurrentes (30%)

    La plupart de ces infections (oreilles, nez, gorge, sinus, bronchites, endométriose) avaient bien sur été traitées de façon répétée par des antibiotiques. Le problème ? Ces derniers favorisent le développement du Candida.

    Avez-vous un problème de Candida ?

    Les praticiens soignant les surcroissances du Candida ont relevé les symptômes suivants :

    1. L’apparition, pendant au moins deux mois, d’au moins deux des symptômes digestifs suivants. Ils doivent avoir été suffisamment désagréables pour vous forcer à changer d’alimentation, ou à prendre des médicaments :

    • constipation et/ou dhiarrée
    • ballonements
    • indigestion
    • brulures d’estomac, reflux
    • intolérances ou allergies alimentaires

    2. Fatigue extrême (« pas naturelle ») de façon constante ou périodique, difficultés à vous concentrer (« brouillard dans le cerveau »), qui soit assez sérieux pour affecter votre façon de fonctionner.

    3. Au moins un des symptômes suivants : désespoir, impression que tout est perdu, anxiété, irritabilité « non naturelle », acné, migraine, douleurs musculaires généralisées, cystite (infection de la vessie), vaginite, muguet, problèmes menstruels, tension prémenstruelle.

    4. Forte utilisation d’antibiotiques, au moins deux traitements, avant l’apparition des symptômes. L’utilisation de stéroïdes, comme la cortisone, ou les immunosuppresseurs pendant une longue période (plusieurs semaines) a le même effet.

    Pour être sûr que le Candida est bien la cause de tous ces symptômes, il faudra éliminer les causes suivantes :

    • maladie des intestins, comme la colite
    • infection parasitaire
    • surcroissance de bactéries pathogènes dans l’estomac
    • hypothyroïdisme
    • hypoadrénalisme (maladie d’Addison)

    Comment le Candida devient-il pathogène ?

    Chez la plupart des gens, il existe une « trêve » entre le Candida et l’organisme. Tant qu’il est confiné dans une zone spécifique, le Candida ne cause aucun problème. S’il quitte cette zone, il est attaqué et détruit par le système immunitaire.

    En outre, le mucus présent dans le conduit digestif en bonne santé empêche le Candida de se développer de façon incontrôlée. Il contient même une substance capable de détruire la levure si elle devient trop invasive.

    Les bactéries « amies » de votre estomac sont la deuxième ligne de défense. En échange d’un lieu pour « vivre » et d’un peu de nourriture, elles vous aident à vous défendre contre les indésirables.

    Le problème se pose quand les défenses contre le Candida sont déficientes ou affaiblies. Si en plus le sucre est présent en abondance, l’activité du Candida explose. Or depuis trente ans, ce type de situation croît de façon exponentielle dans les pays riches. Et l’introduction des antibiotiques à large spectre, la pilule contraceptive et l’utilisation des médicaments à base de stéroïdes (comme la cortisone) sont des facteurs aggravants. Tout comme la surconsommation de sucre et d’aliments riches en sucre, la nourriture que préfère le Candida.

    Le Candida n’est pas toujours le problème

    Les symptômes décrits ci-dessus ne sont pas toujours dus au Candida. Mais ils peuvent tous l’être.

    Quand plusieurs de ces symptômes apparaissent chez une personne donnée, sans cause évidente, alors le Candida doit-être le suspect principal.

    Contrairement à la plupart des infections et des infestations, il n’est pas facile de mesurer la présence du Candida. Comme il est présent chez chacun d’entre-nous, cela revient à chercher une souris dans un grenier. On en trouve toujours.

    Faire des tests pour détecter le Candida

    Le Candida albicans (comme d’autres levures) est si souvent présent dans les selles qu’il est ignoré par les microbiologistes. De nombreux scientifiques ont souligné la difficulté de déterminer l’activité du Candida grâce aux tests, même lorsque celui-ci est en surcroissance.

    Ces tests ne sont pas parfaits. Mais quels sont les plus utiles au diagnostic d’une surcroissance du Candida ?

    1. Les échantillons de selles. Ils permettent de déterminer la souche de Candida impliquée, ainsi que la quantité de levures impliquée. Par contre, il faut savoir qu’un test sur quatre est négatif. Donc une personne souffrant d’une surcroissance du Candida peut être (mal) diagnostiquée comme n’ayant pas de Candida. Et comme presque tout le monde a le Candida Albicans dans son organisme, un test positif ne veut pas dire qu’il cause des pathologies.
      Leur intérêt principal est donc l’identification des souches de Candida. Cela permet de mieux choisir les antifongiques. Les échantillons de selles peuvent aussi permettre de détecter d’éventuels parasites, qui pourraient causer ou aggraver les symptômes.
    2. Le test de fermentation intestinale. Une prise de sang est effectuée avant que le patient ingère une certaine dose de sucre. Un autre prélèvement est fait une heure après, pour mesurer la quantité d’alcool (ethanol, methanol) produite par la levure. Cela permet de donner une indication sur l’activité du Candida.
    3. Les tests de perméabilité des intestins.Comme le Candida peut rendre les intestins perméables, ce test permet de détecter indirectement la présence de la levure.
    4. La recherche d’anticorps contre le Candida dans le sang.Il arrive que ce test donne des « faux négatifs ». En outre, la présence d’anticorps peut être due à une surcroissance passée, que l’organisme aurait surmontée avec succès.
    5. Les tests pour savoir si vous êtes sécréteur ou non-sécréteur. 80% des gens sécrètent les marqueurs chimiques de leur groupe sanguin dans leur salive. Les 20% de non-sécréteurs ont une plus grande tendance aux infections de toute sorte, notamment celles dues au Candida. Les non-sécréteurs ont d’ailleurs plus de mal à métaboliser les sucres que les autres, ce qui facilite la surcroissance du Candida. Les personnes du groupe O, en particulier si elles sont non-sécréteurs, ont davantage de risques de souffrir d’une candidose orale.
    6. « L’histoire » médicale d’une personne, comme l’utilisation d’antibiotiques.
    7. Le test des métabolites urinaires. Leon Chaitow ne parle pas de ce test, qui n’existait probablement pas à l’époque où il a écrit son livre. Il semble que ce soit un des tests les plus fiables, qui prend cependant du temps, et coûte relativement cher. 
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    Les Conséquences du Candida sur Votre Santé : Symptômes et Pathologies Liées

     

    Candida dans boîte de pétri

    Le candida-albicans peut causer un grand nombre de problèmes de santé.

    Les pathologies liées au candida sont-elles répandues ?

    D’après Gill Jacobs, thérapeute américaine, un tiers de la population occidentale souffre de troubles liés au Candida (attention, tous ces troubles, à part le muguet, peuvent-être dus à d’autres causes que le candida), comme par exemple :

    • vaginite
    • muguet (oral ou vaginal)
    • pied d'athlète
    • endométriose
    • acné
    • pellicules
    • maux de tête de type migraine
    • constipation
    • ballonnements
    • allergies
    • sensibilité aux odeurs de produits chimiques, à la fumée de cigarette et assimilés
    • fatigue
    • trous de mémoire, irritabilité, difficultés de concentration, sentiment d' »irréalité »
    • dépression
    • muscles et articulations douloureux
    • engourdissements et picotements
    • faiblesse musculaire
    • brûlures d’estomac
    • douleurs abdominales
    • diarrhées
    • syndrome de l’intestin irritable
    • syndrome prémenstruel
    • gorge irritée et nez bouché
    • infection récurrente des oreilles (furoncles, oreilles qui coulent, etc.)
    • articulations douloureuses
    • vision floue

    Si ces symptômes sont pires dans un environnement humide ou en cas de temps humide, alors la thèse du candida est encore plus probable. Et encore plus si les symptômes s’aggravent après avoir consommé des aliments riches en sucre ou contenant des levures.

    Candida : les symptômes locaux apparaissent avant les généraux. lien ici

    Un grand nombre de symptômes locaux peuvent apparaître avant la réaction systémique au candida. Ils sont principalement dus à l’utilisation massive d’antibiotiques, de stéroïdes et à de multiples grossesses. Ces symptômes sont souvent de plus en plus forts, notamment parce que la plupart d’entre-eux sont traités par … des antibiotiques et des stéroïdes (cortisone, etc.).

    Les femmes : la cible principale du candida

    A votre avis, qui a le plus de chances de souffrir du candida ? C’est une femme, entre la puberté et la ménopause, qui a été exposée à un ou plusieurs des facteurs cités ci-dessus (prise d’antibiotiques, etc.). Elle rencontre très souvent la combinaison de symptômes suivants :

    • infections vaginales
    • ballonnements
    • douleurs vaginales ou abdominales
    • inconfort
    • diarrhées ou constipations
    • troubles mentaux et émotionnels

    Ce type de femme est souvent étiquetée « neurotique ». C’est un peu la cerise sur le gâteau pour une personne qui perd peu à peu le contrôle de son corps et de son esprit.

    La colonisation du système digestif par le candida

    Le système digestif et le vagin sont les endroits préférés du candida. Ils sont chauds, humides, et lui donnent accès aux nutriments dont il a besoin. Si les circonstances le permettent, le candida colonise l’ensemble du système digestif, de l’anus à la bouche.

    Si le candida arrive jusqu’à la bouche, il arrive que la langue soit « poilue », c’est-à-dire recouverte de blanc ou de jaune. Des dépôts blancs dus au candida peuvent aussi se former aux coins de la bouche et sur les gencives. Ces dernières sont souvent irritées et causent des petits picotements.

    Lorsque l’oesophage est colonisé par le candida, les sensations sont les mêmes que pour des brûlures d’estomac. L’estomac, quand à lui, est trop « acide ». Si le candida parvient à colonier les petits et gros intestins, il peut causer des diarrhées, parfois chroniques. Ces dernières sont quelques fois accompagnées de mucus et/ou de sang. Le candida entraîne souvent des ballonnements et un ventre gonflé, et cause de nombreux gargouillis.

    Mais le candida peut aussi causer des constipations. Les personnes dans ce cas souffrent en général d’hémoroïdes et de douleurs au rectum.

    Qu’arrive-t’il quand le candida se transforme en mycélium ?

    Le candida est un organisme dimorphique. Cela veut dire qu’il change de forme sous certaines conditions. D’une simple levure, il peut se transformer en mycélium. La levure n’a pas de racine, mais le mycélium produit de longues tiges qui ressemblent à des racines, qui peuvent pénétrer la muqueuse des tissus sur lesquels ils croient.

    La vitamine B-biotine empêche le candida-albicans de se transformer en mycélium. On la trouve dans les aliments qu’on ingère mais elle est surtout produite par les bactéries amies de l’appareil digestif (chez une personne en bonne santé). Or après un traitement antibiotique, ou quoi que ce soit qui perturbe le fonctionnement du système digestif, les bactéries amies, et notamment le L.acidophilus et leB.Bifidobacterium, ne sont plus capables de produire la biotine. Quand cela arrive, le candida est hors de contrôle et prend une forme de mycélium, plus agressive. Il part alors à l’assaut du reste de l’organisme.

    La prise de suppléments de biotine ainsi que l’apport de souches viables de L.acidophilus et de B.Bifidobacterium permettent d’éviter cette transformation. Cependant, une fois que le candida sous forme de mycélium a abîmé la muqueuse de l’intestin, les bactéries amies prises en supplément ont plus de mal à y adhérer. Il faut donc impérativement soigner la muqueuse de l’estomac pendant le traitement mais aussi une fois que le candida est de nouveau sous contrôle.

    PERMEABILITE
    Guérir de la candidose se fait donc par deux mesures prises en parallèle :

    1. remettre le candida sous contrôle
    2. soigner la muqueuse de l’estomac

    Lorsque le candida sous forme de mycélium envoie des « racines » au travers de l’estomac, il y crée des porosités. L’estomac est alors plus perméable, ce qui permet à certaines substances de passer – alors qu’elles sont bloquées en temps normal par la paroi. Cela permet d’ailleurs au candida-albicans d’envoyer ses toxines directement dans le sang, ce qui marque l’apparition de symptômes généralisés. De grandes molécules de nourriture pas complètement digérée passent aussi par ces porosités. Elles causent ainsi de nombreuses allergies et intolérances alimentaires et surchargent le foie, qui a pour rôle de détoxifier le sang.

    ALLERGIES CEREBRALES

    Lorsque ces substances atteignent le cerveau, il y a un risque de développement d' »allergie cérébrale ». Elles causent un grand nombre de troubles de l’humeur et de la personnalité, qui vont de la dépression, l’irritabilité et les sautes d’humeur à des problèmes qui passent au yeux des proches de la personne et des médecins comme des signes de schizophrénie. Ces molécules, venues de l’extérieur, et qui agissent sur les récepteurs du cerveau en produisant des symptômes d’ordre mental et des changements de personnalité, sont appelées « exorphines ». Cela les différencie des endorphines qui sont produites par l’organisme lui-même et qui interviennent notamment dans le contrôle de la douleur.

    Ces substances venues de l’extérieur (des protéines pas complètement digérées, par exemple), passent dans le sang en empruntant les chemins ouverts par les racines du candida. Elles causent des dommages considérables sur tous les tissus avec lesquels elles entrent en contact (en dehors du système digestif). Le système immunitaire les identifiera comme étrangères et tentera de les neutraliser.

    Si ce processus dure pendant des années, et c’est souvent le cas, l’état du système immunitaire devient encore plus préoccupant. Ce dernier est en effet continuellement sur-sollicité (pensez : à chaque repas, il a une armada de molécules à éliminer). Le fait que le système immunitaire soit continuellement en plein combat cause un grand nombre de symptômes :

    • crises d’asthmes
    • problèmes ORL (sinus, oreilles, etc.)
    • réactions de la peau
    • sensations d’épuisement
    • palpitations
    • gonflements et douleurs articulaires et musculaires

    DYSFONCTIONNEMENT DES ORGANES REPRODUCTEURS

    Les organes reproducteurs de la femme sont un lieu de développement privilégié pour le candida-albicans. Si ce dernier atteint l’urètre, il peut causer des cystites. Et si, pour une raison ou pour une autre, l’acidité de cette zone change, alors le candida passe d’une forme de levure inoffensive à une forme de mycélium, très agressive. Il s’étendra alors à toutes les zones accessibles depuis le vagin, entraînant des inflammations de l’utérus, des trompes de fallope et des ovaires. D’autres symptômes peuvent survenir, comme, dans les cas extrêmes, la stérilité ou l’infertilité, mais aussi de fréquents urinations associées à des sensations de brûlures et des écoulements fréquents. Il arrive aussi que les personnes souffrent de problèmes menstruels et pré-menstruels.

    Ndt : il m’arrive, lorsque j’ai mangé des aliments dont le candida raffole, d’aller uriner 3 à 4 fois en une heure

    Qu’en est-il des problèmes pré-menstruels ?

    Une étude d’un hopital américain de 1987 a montré l’existence d’une forte corrélation entre les problèmes pré-menstruels et l’activité du candida. 32 femmes souffrant de symptômes pré-menstruels et de candidoses vaginales furent traitées par la combinaison d’un régime excluant les aliments riches en sucre et ceux contenant des levures, et d’une prise de médicaments antifongiques. Leurs symptômes étaient comparés à un autre groupe de femmes ne suivant pas ce programme anti-candida. Les deux groupes avaient déjà suivi un traitement à base de psychothérapie, sans succès.

    Les résultats ? Les deux tiers des femmes qui suivaient un traitement anti-candida eurent une amélioration dans leur condition, aucune dans l’autre groupe. En résumé, quand le muguet est associé à des symptômes prémenstruels, le traitement anti-candida permet de guérir les deux pathologies. Et c’est vrai pour de nombreuses maladies.

    Le candida, le mental et les émotions

    Lorsque des troubles émotionnels et psychologiques surviennent en même temps que les symptômes évoqués ci-dessus, il faut suivre encore plus sérieusement la piste du candida. Ces troubles psychologiques ne sont la plupart du temps que des sentiments d’inaptitude, des difficultés à se concentrer, des trous de mémoire ou des impressions d’épuisement. Tout cela peut entraîner frustration et anxiété.

    Mais les symptômes peuvent-être dramatiques. Certaines personnes, chez qui les médecins ont diagnostiqué une schizophrénie, ou une sclérose en plaques, par exemple, souffrent en fait du candida. C’est le cas d’un groupe de 6 femmes suivi par le Dr. Orian Truss, toutes diagnostiquées « schizophrènes ». Le Dr.Truss, après les avoir guéries grâce à un régime anti-candida, se posa la question suivante :

    • Est-ce que le candida, par son activité, favorise l’apparition de ces maladies, ou est-ce que les symptômes causés le candida sont très proches de ceux de ces maladies ?

    La deuxième hypothèse est en fait la plus plausible. Et les symptômes sont si proches que la plupart des médecins se font avoir et font le mauvais diagnostic. De fait, le candida-albicans provoque un grand nombre de troubles qui peuvent ressembler à une multitude de maladies. Et comme tous les cas sont différents, il n’est pas toujours évident d’identifier la levure/mycélim.

    Le candida et le syndrome de fatigue chronique (SFC)

    Un grand nombre de patients souffrant du syndrome de fatigue chronique ont une surcroissance du candida. Et la plupart du temps, c’est la cause principale de la fatigue.

    Ainsi, dans son article du 1er juin 1986 dans The Observer, Sue Finlay, à qui les médecins avaient diagnostiqué le SFC, explique qu’elle pouvait à peine se lever de son lit, qu’elle pleurait toute la journée et qu’elle avait des tendances suicidaires. C’est après avoir insisté auprès de son médecin pour qu’il lui prescrive de la nystatine qu’elle eu un petit regain d’énergie et que le sentiment d’avoir été empoisonnée la quitta.

    Après quelques mois de traitement et des améliorations variables, elle tomba sur le livre de Leon Chaitow, Candida albicans : could yeast be your problem ?. Elle suivit alors un régime anti-candida radical en supprimant le pain, les champignons, le thé, l’alcool, le vinaigre, le café et le chocolat de son alimentation. Pour elle, c’était clair, ces aliments favorisent la croissance du candida. Elle se mit aussi aux compléments alimentaires pour renforcer son système immunitaire, à l’huile d’olive et à l’ail pour attaquer la levure, et à la poudre de L.acidophilus pour combler l’espace laissé par le candida. Elle fit bien attention à manger des légumes en abondance, des salades, des céréales complètes et des fruits.

    Ndt : Dans certains cas de candidose, il faudra complètement supprimer les fruits. C’est à vous de tester leur effet sur votre organisme en suivant le protocole pour les aliments contenant des levures, que vous trouverez dans l’article sur le candida et les prédistositions génétiques.

    Grâce à ce régime, Sue Finlay fut peu à peu capable de marcher plus d’un kilomètre d’affilée sans s’effondrer, et même de jardiner à nouveau. Un cas de candidose très avancée, en somme. Dans son livre, Leon Chaitow veut que les patients souffrant de SFC (et leurs médecins) comprennent que tout n’est pas psychologique. La fatigue chronique est plus susceptible de causer une dépression que l’inverse. Cette dernière est d’ailleurs souvent causée par un système immunitaire affaibli par le candida. Il ajoute que Sue Finlay fait une petite erreur en disant que les levures nourrissent le candida. En fait, les aliments dérivés des levures ou contenant des moisissures ne font qu’irriter l’organisme sensibilisé par le candida-albicans (fait démontré par des chercheurs en 1983). Ils affaiblissent ainsi le système immunitaire ce qui favorise la croissance du candida. Leur influence est donc indirecte, contrairement aux autres aliments cités.

    Comprendre le candida

    On ne sait pas encore tout du candida et des affections qui y sont liées. Il reste encore un gros travail de recherche sur le sujet. Ce qu’on sait, par contre, c’est que quand l »histoire » médicale et les symptômes du patient suggère l’implication du candida, il doit impérativement suivre le programme anti-candida. Et ce, quelque soit le dernier diagnostic (cf. les 6 femmes schizophrènes). Après tout, le programme est sans danger et améliore la santé de tous ceux qui le suivent.

    Et si tout cela n’était que dans votre tête ?

    Les symptômes d’une surcroissance du candida se rapprochent parfois de ceux de maladies dites « psychosomatiques ». Certains médecins (plus qu’on ne le croit) utilisent ce terme pour ne pas avoir à admettre qu’il n’ont pas trouvé la cause des symptômes. Mais appeler ces troubles « psychosomatiques » ou « fonctionnels » peut, lorsque plusieurs médecins leurs font ce diagnostic, faire croire aux patients qu’ils sont mentalement déséquilibrés. Dans ce cas, le candida n’est pas pris en compte, et le muguet, lorsqu’il fait partie des symptômes, est considéré comme négligeable, ne valant pas la peine d’être intégré dans les investigations. Les patients souffrant de fatigue chronique (SFC) ont souvent du mal à laisser passer ce type de diagnostic, et insistent en général pour se faire prescrire des tests complémentaires.

    Il y a toutes les raisons de croire que les problèmes de surcroissance du candida sont répandus dans notre société moderne. L’utilisation de médicaments comme les antibiotiques (souvent prescris de bonne foi pour traiter des symptômes spécifiques) et des habitudes alimentaires plus adaptées au candida qu’à l’hôte dans lequel il croît lui laissent le champ libre. Les questionnaires suivants vous permettront de déterminer si oui ou non le candida est la cause majeure de vos problèmes. Attention cependant, la plupart des symptômes qui y sont décrits peuvent-être causés par d’autres maladies. Mais si vous souffrez de symptômes de la liste 2 (en combinaison avec les symptômes à la fin du questionnaire), et que vous parvenez à les lier à des facteurs de la liste 1, il y a de grandes chances que vous souffriez de candidose avancée.

    Questionnaire dépistage du candida

    Le questionnaire suivant vous aidera pour savoir si le Candida albicans est une cause majeure de vos problèmes de santé. Notez cependant qu’il ne constitue pas un diagnostic et ne vous dispense pas de consulter un médecin. Il a pour but de vous aider à savoir si vous devriez suivre un régime anti-candida.

    Etape 1 : historique de l’utilisation de médicaments et des grossesses

    1. Avez-vous déjà suivi un traitement antibiotique pendant huit semaines ou plus, ou plusieurs petits traitements, quatre fois ou plus en un an ?
    2. Avez-vous pris des antibiotiques pour traiter votre acné pendant quatre mois ou plus de façon continue ?
    3. Avez-vous déjà pris un traitement à base de stéroïdes, comme la prednisone, la cortisone ou l’ACTH ?
    4. Avez-vous déjà utilisé des contraceptifs hormonaux pendant un an ou plus ?
    5. Avez-vous déjà pris des immunosuppresseurs ?
    6. Avez-vous déjà été enceinte plus d’une fois ?

    Etape 2 : bilan des symptômes majeurs

    1. Avez-vous eu, ou avez-vous en ce moment, des cystites, vaginites ou problèmes de prostate récurrents ?
    2. Souffrez-vous d’endométriose (douleurs chroniques dans le bas ventre) ?
    3. Avez-vous eu du muguet (oral ou vaginal) plus d’une fois ?
    4. Avez-vous déjà souffert du pied d’athlète ou d’une infection fongique des ongles ou de la peau ?
    5. Avez-vous du mal à supporter les vapeurs de produits chimiques, les parfums, ou la fumée de cigarette et assimilés ?
    6. Vos symptômes sont-ils pires après avoir consommé des aliments sucrés ou fermentés ?
    7. Souffrez-vous d’allergies ou d’intolérances alimentaires ?
    8. Avez-vous régulièrement le ventre gonflé, des gaz, diarrhées ou constipations ?
    9. Souffrez-vous du syndrome pré-menstruel ? (y compris la rétention de fluide et l’irritabilité)
    10. Souffrez-vous de dépression, de léthargie, d’irritabilité, d’une mauvaise mémoire, de fatigue intense ou de sentiments d’irréalité ?
    11. Êtes-vous accroc aux aliments sucrés, au pain ou à l’alcool ?
    12. Souffrez-vous de nombres douleurs et inflammations musculaires et articulaires ?
    13. Avez-vous des écoulements vaginaux, des irritations et/ou des douleurs au rectum ?
    14. Souffrez-vous d’impuissance ou d’un manque de désir sexuel ?

    Bilan : avez-vous un problème de candida ?

    Le candida est probablement une cause majeure de vos problèmes de santé si :

    • Vous avez répondu oui une fois ou plus aux questions de la liste 1
    • Vous avez répondu oui à deux ou plus des questions de la liste 2
    • Vous souffrez aussi d’un ou plusieurs des symptômes suivants :

    Liste de symptômes « mineurs » :

    • Symptômes aggravés dans un environnement humide et les jours d’humidité
    • Somnolence permanente
    • Problèmes de coordination
    • Manque de concentration
    • Maux de tête
    • Changements d’humeur
    • Pertes d’équilibre
    • Rougeurs
    • Reflux
    • Mucus dans les selles
    • Mauvaise haleine
    • Bouche ou gorge sèche
    • Écoulement post-nasal (glaires)
    • Congestion des sinus
    • Irritabilité
    • Oreilles irritées ou « qui coulent »
    • Brûlures d’estomac et/ou indigestions

    Quelques-unes des pathologies potentiellement mortelles liées au candida-albicans

    Nous allons parler de la symbiose mortelle qui peut exister entre lestaphyloccocus aureus (staphylocoque doré) et le candida-albicans.

    Commençons à parler des maladies dues au s.aureus. Chez un individu en pleine santé, le s.aureus est présent dans l’organisme et est contrôlé naturellement par les bactéries amies comme le lactobacillus acidophilus.

    LE SYNDROME DU CHOC TOXIQUE (S.C.T)

    Ce syndrome apparaît principalement chez les jeunes femmes (95% des cas). Les symptômes apparaissent autour du 5e jour des règles. Ils incluent des rougeurs généralisées, de la fièvre, des diarrhées très liquides, des vomissements, la gorge irritée, des maux de tête et des douleurs musculaires. Des morceaux de peau peuvent se décoller (desquamation), les reins peuvent-être touchés, et il est fréquent que des complications respiratoires et cardiaques surviennent. Un malade sur 10 meurt de ce syndrome.

    Ce sont les toxines produites par le s.aureus qui produisent tous ces symptômes, et peuvent conduire à la mort.

    QUEL EST LE LIEN ENTRE LE CANDIDA ET LE S.AUREUS ?

    Suite à une série d’expériences, de Dr.Eunice Carlson, de l’Université du Michigan, affirme :

    Le candida amplifie fortement la virulence du s.aureus. Mais la raison reste un mystère. Une des hypothèses les plus probables est que le candida affaiblit les parois des organes avec lesquelles il entre en contact. Cela permet alors aux microbes et autres substances chimiques (comme les toxines) d’y pénétrer plus facilement.

    Cette hypothèse est en effet très plausible puisque nous savons que le candida rend la paroi de l’estomac poreuse, lorsqu’il se transforme de levure en mycélium. Le Dr.Carlson conclut d’ailleurs :

    Les médecins constatent de plus en plus que les traitements anti-candida permettent de soigner des pathologies très diverses.

    Le monde médical sait désormais que le candida-albicans joue un rôle clé dans un grand nombre de maladies, et pas seulement par les toxines qu’il produit, mais aussi parce qu’il favorise l’action d’autres microbes.

    LE CANDIDA ET LES MALADIES CHRONIQUES

    Nous l’avons vu précédemment, le Dr.Truss parlait de patients ayant guéri de sclérose en plaque et de schizophrénie, par un traitement anti-candida. D’autres médecins ont mis en évidence les liens entre le candida et d’autres maladies chroniques.

    Un chercheur anglais, Sheridan Stach, a prouvé que 90% des patients souffrant de candidose souffraient de dysfonctionnements de la thyroïde. Cela peut entraîner des sécrétions hormonales inadéquates (ou empêcher les hormones d’agir normalement). Cela cause des symptômes comme la dépression, la fatigue extrème, la prise de poids, la peau sèche ou la sensibilité au froid.

    Stach a aussi mis en évidence l’activité du candida chez des enfants souffrant d’hyperactivité. Ces enfants ont d’ailleurs souvent été exposés aux antibiotiques tôt dans leur vie, et leurs mères ont généralement eu plusieurs candidoses vaginales, et notamment pendant leur grossesse. Ces famille ont en général de faibles revenus, et les enfants consomment beaucoup d’aliments riches en sucre et en carbohydrates raffinés.

    La plupart des personnes souffrant du SIDA ou d’autres affections du système immunitaire souffrent de surcroissance du candida.

    Le Dr.Nadia Coater, expert anglais du cancer, a même émit l’hypothèse suivante : le cancer ne peut se développer dans les petits intestins, à moins que le candida ait rendu leur membrane poreuse, permettant le passage de déchets nocifs.

    lien ici ou 

     http://ALOE-FORME-BEAUTE.flp.com

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    Quelques informations complémentaires sur l'Aloe Vera.

     

    L'Aloe Vera est capable d'absorber jusqu'à 90% du monoxyde de carbone d'une pièce. Il absorbe également le benzène, le toluène et divers allergènes, surtout les acariens. Cette plante est aussi très efficace contre les ondes électromagnétiques et se plaira donc dans la chambre près d'un téléviseur ou d'un ordinateur.

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  • caféine de guarana

    Guarana

    Le guarana est un arbuste dont les graines ont des effets stimulants et énergisants, puisque cette plante est celle qui renferme la plus importante concentration de caféine. Originaire d'Amazonie et utilisée à l'époque précolombienne pour soigner des maux divers, elle est connue en Europe depuis le XVIIIe siècle. Particulièrement apprécié comme boisson, le guarana favorise la concentration et la mémoire et peut aider à maigrir.

     


    Nom scientifique : 
    Paullinia cupana

    Noms communs : guarana, oeil de la forêt

    Noms anglais : guarana Brazilian cocoa zoom

    Classification botanique : famille des sapindacées (Sapindaceae )

    Différentes formes et préparations : boissons, gélules, poudres, tisanes, baies séchées, comprimés, ampoules

    Propriétés médicinales du guarana

    UTILISATION INTERNE

    Propriétés stimulantes en raison d'un fort taux de caféine ; combustion des corps gras ; accroissement du métabolisme de base des cellules ; stimulant général de l'organisme ; neurostimulant ; euphorisant ; thermorégulateur ; régulateur de satiété ; diurétique ; antinévralgique ; antidiarrhéique ; tonique cardiaque.

    UTILISATION EXTERNE

    Aucune.

    INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES USUELLES

    Stimulant physique et intellectuel en cas de fatigue ou d'activité intense (asthénies physique et intellectuelle), le guarana améliore l'endurance et augmente les capacités cognitives comme la concentration et la mémoire ; il favorise la digestion en cas de ballonements, facilite les cures d'amaigrissement ; il permet de lutter contre les troubles intestinaux, les diarrhées et l'hypotension.

    AUTRES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES

    Limite le stress ; diminue les douleurs musculaires ; lutte contre les migraines ; contribue à la détoxification du sang ; traite les rhumatismes, la dyspepsie, l'artériosclérose ; stimule le système immunitaire (analgésique, antigrippal).

    Histoire de l'utilisation du guarana en phytothérapie

    Ce sont les Indiens d'Amérique de la branche Tupi-Guarani qui ont découvert, il y a fort longtemps, les propriétés du guarana. Ses graines étaient déjà utilisées en phytotérapie à l'époque précolombienne (soit plus de 2 000 ans av. J.-C.), pour lutter contre la fatigue et contrôler l'appétit, lors des périodes de disette ou de longues expéditions en forêt. En Europe, le guarana n'est découvert qu'au XIXe siècle, mais il devient vite populaire et on le consomme en boisson.

    Description botanique du guarana

    Le guarana est un arbuste présent, à l'origine, en Amazonie brésilienne. Ce petit arbuste est grimpant, avec des feuilles alternes. Il ressemble à une liane qui grimpe le long des autres arbres. Les fleurs sont de couleur verdâtre et disposées en grappes. Le fruit est une capsule membraneuse rouge avec trois loges, contenant chacune une graine noire et ovale. Ces fruits sont récoltés en septembre, puis séchés avant que les graines en soient retirées.

    Composition du guarana

    PARTIES UTILISÉES

    En phytothérapie, on utilise uniquement les graines contenues dans les fruits séchés. Cette graine ressemble à celle du café.

    PRINCIPES ACTIFS

    Alcaloïdes, adénine, guaranine (caféine en très forte concentration), hypoxanthine, théophylline, théobromine, xanthine. Mucilages, pectine, tanins, acides aminés, acides gras essentiels, sels minéraux, oligoéléments, vitamines A, E, B1, B3, PP.

    Utilisation et posologie du guarana

    DOSAGE

    La consommation de guarana doit être adaptée par chacun, en fonction de sa tolérance à la caféine. Pour éviter un surdosage, il est recommandé de prendre les doses minimales prescrites et de les augmenter peu à peu. Au Brésil, il est courant de consommer quotidiennement de 4 à 8 g de poudre de guarama, diluée dans un verre d'eau ou un jus de fruit.

    - Les dosages maximaux de caféine recommandés sont : pour les enfants : 2,5 mg par kilo, pour les femmes enceintes : 300 mg, pour les adultes : de 400 à 450 mg. Le guarana étant un excitant, il est recommandé de le consommer avant 16 heures.

    - En gélules : la teneur en caféine peut varier selon la préparation commerciale choisie. Elle peut aller de 75 à 250 mg par dose.

    - Le guarana permet d'obtenir un supplément de force et de vitalité, d'endurance et d'énergie, tout en diminuant les signes de fatigue. Il favorise donc les performances sportives. Une à deux heures avant l'entraînement, prendre 2 à 5 g de poudre de guarana. Se limiter à deux ou trois fois par semaine pour éviter l'accoutumance.

    - Le guarana agit sur la fatigue, la température du corps et la combustion des corps gras. Il permet d'activer la perte de graisse et de limiter l'appétit, tout en réduisant la fatigue. Prendre 1 ou 2 g de poudre de guarana par jour, avant les repas, pendant quatre à six semaines.

    - Pour un effet stimulant, lutter contre une fatigue passagère, augmenter l'attention intellectuelle, réduire la tension arterielle ou les maux de tête, prendre 450 à 500 mg de poudre diluée dans de l'eau ou du jus de fruit.

    Précautions d'emploi du guarana

    Certaines boissons énergisantes sont à base de guarana et contiennent une très forte concentration en caféine. Elles ne doivent pas être associées à d'autres formes de caféine.

    CONTRE-INDICATIONS

    Le guarana est déconseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi qu'aux enfants. Les personnes sensibles ou allergiques à la caféine ou aux xanthines ne doivent pas consommer de guarana. Il est déconseillé aux personnes souffrant de troubles cardio-vasculaires, d'ulcères gastriques, d'anxiété, d'insomnies, d'hypertension artérielle, d'hyperthyroïdie.

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Aux doses recommandées, les effets secondaires sont rares. La consommation de guarana peut, toutefois, entraîner une augmentation de la pression artérielle, des palpitations cardiaques ou des irritations gastriques. La prise régulière de guarana peut développer une accoutumance et une dépendance. En cas de surdosage, des difficultés à uriner, des vomissements, des maux de tête, des crampes musculaires peuvent apparaître.

    INTERACTIONS AVEC DES PLANTES MÉDICINALES OU DES COMPLÉMENTS

    Le guarana étant riche en caféine, il convient de ne pas l'associer à d'autres plantes ou compléments alimentaires en contenant également. Il est déconseillé de consommer du guarana en même temps que de l'éphédra ou des extraits d'orange amère. Il peut être associé sans risque au ginseng, à la gelée royale, au rhodiola, au curcuma ou à la spiruline.

    INTERACTIONS AVEC DES MÉDICAMENTS

    La consommation de guarana est déconseillée avec un traitement à base d'aspirine, d'anticoagulants, d'inhibiteurs de plaquettes, d'inhibiteurs MAO. Les effets des analgésiques peuvent être augmentés, alors que ceux des sédatifs et des calmants seront diminués. Les effets secondaires de certains médicaments peuvent être renforcés par le taux de caféine. Il peut y avoir des interférences avec les traitements contre le diabète. La consommation de guarana est fortement déconseillée avec les médicaments suivants : cimétidine (ulcére gastroduodénaux), clozapine, inhibiteurs de la monoamine oxydase, antiacides, alendronate (ostéoporose).

    Avis du médecin

    DES BIENFAITS RECONNUS

    Le guarana a de réels effets positifs et permet de stimuler l'organisme de manière générale. Cette plante favorise la concentration, est un brûleur de graisses et renforce le système immunitaire. Il n'a pas les effets négatifs de la caféine contenue dans le café, mais reste un excitant.

    AVERTISSEMENT

    La caféine n'est pas bonne pour la santé sur le long terme et provoque une dépendance. Le guarana doit être pris de façon occasionnelle ou en cures, mais pas de manière continue ni sur de très longues périodes.

    La recherche sur le guarana

    Des recherches ont montré que le guarana pouvait stopper le développement des cellules cancéreuses et des tumeurs. Ces expériences ont été menées sur des rats et sont toujours poursuivies. D'autres recherches ont confirmé le fait que le guarana permettait de lutter contre la somnolence, d'accroître l'attention, d'améliorer les performances cognitives, d'aider au contrôle de la prise de poids et de stimuler le système nerveux central.

    caféine de guarana

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    L'ALOE ET LES PETITS BOBOS

    En cas de problèmes de peau comme les dermatites, les eczémas, l’acné ou encore le psoriasis,L'ALOE ET LES PETITS BOBOS le traitement avec l’Aloé Vera se montre bénéfique. 
    L’effet hydratant et nourrissant calme la peau, accélère la guérison des plaies et contribue au retour de l’équilibre cellulaire.

    De même, avec l’Aloé Vera, les inflammations, les brûlures, les piqures d’insectes et les égratignures guérissent mieux et plus rapidement.

    Outre, les crèmes pour le sport et les pommades pour échauffement de muscles, le gel d’Aloé Vera peut être appliqué en cas de blessures dues au sport et est très efficace en tant que complément thérapeutique.

    Pour les soins de bébé, les parents préfèrent de plus en plus les produits naturels pour la peau L'ALOE ET LES PETITS BOBOSdouce et sensible de leurs nourrissons aux crèmes chimiques dont les composants sont suspectés de provoquer certaines allergies. Ici, l’Aloé Vera est un produit alternatif, très bien adapté de par sa base naturelle.

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